Voilà encore une de ces expressions argotiques sur lesquelles, malgré leur jeune âge (milieu du XXe siècle), on semble ne pas avoir de certitude quant à l'origine.
Certains auteurs proposent 'bonbon' comme étant ici non pas une sucrerie très mauvaise pour les caries et l'embonpoint, mais un simple redoublement expressif de 'bon' pris avec le sens de 'beaucoup', comme on le trouvait autrefois dans l'expression "coûter bon" qui voulait dire 'cher' ou comme il est encore employé dans des locutions comme "un bon bout de temps" ou bien "un bon nombre de...".
Mais il ne faut pas oublier aussi la valeur sexuelle de notre 'bonbon'. En effet, on emploie aujourd'hui les expressions "à ras du bonbon" pour parler, par exemple, d'une mini-jupe au ras du sexe, dans le cas d'une femme, ou "casser les bonbons" lorsqu'une personne en agace une autre ou bien "se peler les bonbons", équivalent de "se geler les roubignolles", les 'bonbons' étant ici les testicules.
Dans ce cas, compte tenu de l'importance donnée par leur propriétaire à ces parties anatomiques, notre locution est à rapprocher de "coûter la peau des fesses" : on tient tellement à ces parties que leur valeur en est inestimable.
pourquoi la dame qui cause à la station essence à toujours un temps de retard?
Le membre suivant remercie pour ce message :
barateur
11 ans de Petite Feuille ♥
Merci de votre amitié
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Pour quoi tu as marqué "qui rousse n'amasse pas moule" alors que c'est "Pierre qui roule n'amasse pas mousse" ? voila ça que ça veux dire ici et pas zailleurs