Il avait d’abord cru à une blague. Le 9 juin dernier, lorsque Bernard, un Cannois de 58 ans, reçoit un coup de fil du commissariat le notifiant d’une convocation en urgence, il pense à un canular. Une heure plus tard, six policiers en armes et protégés par des gilets pare-balles débarquent et l’embarquent pour des soupçons de « menace terroriste ». S’ensuivent trente heures de garde à vue éprouvantes. Depuis, le retraité clame son innocence et penche pour le piratage de sa ligne téléphonique, relate Nice-Matin. Un coup de fil menaçant de faire sauter le commissariat Le commissariat de Cannes a en tout cas pris l’affaire au sérieux. « Tout est parti d’un coup de fil menaçant de faire sauter l’endroit. L’appel aurait été passé de notre téléphone fixe, expliquent Bernard, ancien commercial, et son épouse, ex-adjudant dans l’armée, au quotidien régional. Sauf qu’après avoir demandé un relevé téléphonique, aucun appel n’a été émis à cette heure de chez nous. »