Après 15 ans dans un état végétatif, un homme retrouve des signes de conscience

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un homme de 35 ans, plongé dans un état végétatif depuis quinze ans après un accident de la route, a retrouvé des signes de conscience minimale après une simulation électrique répétée pendant un mois du nerf vague -un nerf crânien qui connecte le cerveau aux organes. Ce résultat publié lundi 25 septembre, dont Le Monde et "Sciences et Avenir" se sont fait l'écho, a été obtenu par une équipe de Lyon, associant l'Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod (CNRS) et les Hospices civils de Lyon.

Les chances de récupération de ce patient, atteint de graves lésions cérébrales, étaient considérées comme infimes. En état végétatif, comme l'était ce jeune homme, l'être humain est éveillé -contrairement au coma- mais ne répond pas aux stimulations externes.

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Ce sont des expérimentations. Mais éthiquement je ne suis pas sûre que pour le patient ça soit un bien. Que sait-on de la souffrance qu'on lui impose. Je suis partagée.

Pestoune a écrit:

Ce sont des expérimentations. Mais éthiquement je ne suis pas sûre que pour le patient ça soit un bien. Que sait-on de la souffrance qu'on lui impose. Je suis partagée.

oui Pestoune . mais que sait-on aussi de sa volonté de vivre malgré tout en ayant l'espoir que son état s'améliore..?

as t-on le droit de décider à sa place...? pour ce cas précis du moins.

La question est difficile. On ne laisse pas d'espoir de réveil de cet homme. Il est dans un état végétatif. J'imagine ce que je pourrais ressentir enfermée dans mon corps sans pouvoir bouger, m'exprimer. Ce serait intolérable.

J'avais une jeune amie malade d'un cancer qui la rongeait. Elle était dans un tel désespoir qu'elle voulais mettre fin à ses jours. Je l'aimais très fort et de là où elle est, je l'aime toujours aussi fort alors j'ai tout fait pour qu'elle ne commette pas ce geste. Ai-je bien fait ? Elle a fait une rupture d'anévrisme la laissant paralysée, muette, incapable de manger, de bouger, de faire ses besoins, de s'exprimer. Son désespoir était latent. Quelle vie a-t'elle eu sur la fin ? Qu'ai-je fait ? N'aurai-je pas mieux fait de la laisser partir quand elle le voulait ? Elle est partie le 26.05.2013 et je me pose toujours la question.
Alors j'imagine le même désespoir chez cette personne si quelque part elle a la conscience de ce qu'elle vit.

lorsque le malade est capable de parler et de decider de son sort ...c'est différent...


mais je crois que j'aurai agi de la même façon que toi ...

le pauvre un cobaye c'est triste je trouve qu'il vaut mieux partir que de vivre dans cet état

.......... Angela Sirigu, directrice de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, omettait alors sciemment un léger détail: le décès du patient cet été, avant la publication de leurs travaux.....sante.lefigaro.fr ICI

Que fait-on  de la déontologie ?

(entendu en ce moment sur F5, la santé au quotidien)

Toute science est expérimentation humaine a des limites

Je trouve cela bien triste

Cette personne servira de cobaye en quelque sorte.

Mouais bon je reste sceptique

Franchement, faire des expériences médicales sur un homme dans un état végétatif n'est vraiment pas bénéfiques pour lui, s'il ne peut même pas bouger un cil. C'est vraiment désolant ...