En France, un enfant peut s'appeler Panda, Merdive, Klimtice Wood, Clitorine, Euthanasia, King Love ou Boghosse mais pas Fañch ou Derc'hen, deux prénoms bretons.
La législation relative à l'état civil peut sembler paradoxale. À Quimper, un couple n'a pas pu appeler son petit garçon Fañch. À Rennes, la mairie a refusé à des parents le prénom Derc'hen pour leur fils. À Toulouse, l'inscription à l'état civil d'un petit Jihad - qui signifie pourtant en arabe "effort", "lutte" ou encore "abnégation" et non pas "guerre sainte" - a provoqué un signalement auprès du procureur de la République. En France, le choix du prénom d'un enfant doit obéir à certaines règles, dont l'application paraît parfois contradictoire.