"Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi!" disait un célèbre animateur de télé du siècle dernier. Espérant améliorer leur notoriété ou leurs ventes, certaines marques n'hésitent aujourd'hui plus à faire dans la provoc.
L'année 2017 au cours de laquelle 23% des bad buzz étaient liés au sexisme s'achevait à peine que Cdiscount placardait partout cette affiche: un profil de femme dans le cerveau de laquelle on lit: "l'astronomie, c'est pas trop mon truc. Mais l'anatomie de mon voisin, oui". Une pub pour vendre un télescope soldé. L'affiche fait jaser, Cdiscount dit ne pas comprendre la polémique.
Le monde de la pub aurait-il fait sienne la devise de Léon Zitrone "qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi!"? "Bien maîtrisée, la polémique paie", reconnaît Nicolas Vanderbiest, bloggeur pour ReputatioLab, et animateur d'une conférence Visibrain sur le Bad Buzz début 2018. Voici trois cas où l'indignation du public a finalement profité aux marques qui en étaient à l'origine.