Selon ce document publié par Buzzfeed, l’économie britannique se détériorera quelle que soit l’issue des négociations que Londres et Bruxelles vont engager…
L’addition risque d’être très salée. Le site Internet Buzzfeed a publié ce lundi une note confidentielle rédigée en janvier par le gouvernement britannique qui chiffre l’impact du Brexit sur l’économie britannique.
Selon le site, le document établit que la croissance annuelle britannique sera inférieure de 2 points de pourcentage aux prévisions actuelles si le pays reste dans le marché unique, de 5 points en cas d’accord commercial, et de 8 points sans accord.
Tous les secteurs de l’économie impactés Ce document, émanant du ministère du Brexit, révèle donc que l’économie britannique se détériorera, quelle que soit l’issue des négociations que Londres et Bruxelles vont engager, notamment sur le plan commercial.
Le temple britannique du savoir redoute les conséquences scientifiques et financières de la sortie de l'Union européenne.
C'est une ville-campus comme il n'en existe guère d'autres, exception faite d'Oxford, la grande rivale que Cambridge affronte chaque année au cours de joutes rituelles : compétitions d'aviron, rencontres de rugby ou troisièmes mi-temps. C'est une cité-université idéale qui a l'élégance de donner à celui qui l'arpente la délicieuse illusion d'être plus savant. Huit siècles d'excellence, jalonnés par Oliver Cromwell, Charles Darwin, John Maynard Keynes et une flopée d'espions à la solde de l'URSS ; un presque millénaire sanctionné par des dizaines de Nobel avec, au bout du compte, une troisième place (sur 500) au classement Shanghai des universités mondiales ; juste derrière les américaines Harvard et Stanford. Oxford est septième, la première française, Paris-VI, quarantième, la meilleure allemande arrive juste derrière.
Un passé prestigieux, mais un avenir anxiogène qu'un mot résume : le Brexit. Comment surmonter cette épreuve quand on est un temple du savoir et des idées qui, par définition, n'ont que faire des frontières ? Qu'adviendra-t-il des quelque 8 000 étudiants originaires d'autres pays européens, une fois la rupture consommée ? Et quid d'Erasmus ? Un suspense qui tourne au supplice chinois dans la mesure où les réponses ne viendront qu'en mars 2019 au plus tôt, avec la sortie officielle du Royaume-Uni de l'UE.