Suicide des agriculteurs : un phénomène tabou qui dure
La mortalité par suicide des agriculteurs en France est 20% supérieure à celle de la population générale, mais reste encore un sujet tabou. Marie s'en...
es "petits exploitants" se suicident "d’avantage que les gros", "les célibataires, veufs ou divorcés plus que les agriculteurs mariés, et les Bretons plus que les Languedociens". Selon lui, la surreprésentation des agriculteurs dans les taux de suicides est un phénomène "stable", qui dure "depuis au moins quarante ans".
Hé oui, les gros ont tous les avantages, pourquoi se suicideraient ils ?
Les subventions vont chez eux car ils sont subventionnés à l'hectare exploité et forcément ils en ont plus que les petits. Les petits sont harcelés de contrôles divers. Bref un tas de données qui montrent qui l'Etat et l'Europe préfèrent. La ferme aux 1000 vaches sera plus aidée que la petite ferme a 100 vaches. Et ce sont ces derniers agriculteurs qui n'arrivent pas boucler les fins de mois et qui se désespèrent profondément.
Hé oui, les gros ont tous les avantages, pourquoi se suicideraient ils ?
Les subventions vont chez eux car ils sont subventionnés à l'hectare exploité et forcément ils en ont plus que les petits. Les petits sont harcelés de contrôles divers. Bref un tas de données qui montrent qui l'Etat et l'Europe préfèrent. La ferme aux 1000 vaches sera plus aidée que la petite ferme a 100 vaches. Et ce sont ces derniers agriculteurs qui n'arrivent pas boucler les fins de mois et qui se désespèrent profondément.
Même si je pense que les gros agriculteurs doivent quand même faire face à des tracasseries administratives de l'Etat et de l'UE, mais pas autant que les petits exploitants. Rien d'étonnant donc à ce que ceux-ci soient nettement plus concernés par les suicides que les premiers.
C'est devenu vraiment très difficile pour les petits exploitants, ils sont écrasés par tout ce qui est administratif, souvent ils vendent à perte ou au plus juste et ne peuvent plus s'en sortir, ils ont souvent des prêts énormes auxquels ils doivent faire face et certains ne peuvent plus.
En plus, ils ne sont pas aidés par les décisions prises à Bruxelles et par l'U.E.