Afrique du Sud : les unions Noirs-Blancs restent rares
Les couples mixtes ne font toujours pas partie du paysage sud-africain. On ne dispose pas de chiffres officiels sur la question. Mais un quart de siècle après son démantèlement, l’héritage du régime raciste de l’apartheid reste toujours vivant dans les têtes.
"On a vraiment beaucoup de chance de vivre à notre époque", sourit Mpho Mojapelo, un entrepreneur sud-africain noir de 35 ans marié à Cheryl, une compatriote blanche de 31 ans. Sous l’apartheid, "on aurait dû se cacher, vivre séparément ou même quitter le pays pour être ensemble", explique-t-il à l’AFP. Uni depuis 2015 après un double mariage dans leurs familles respectives, le couple symbolise la nation arc-en-ciel (Rainbow Nation en anglais) rêvée par Nelson Mandela, premier président noir d'Afrique du Sud (1994-1999).
Aucune statistique officielle actuelle n'est disponible sur le nombre de couples multiraciaux sud-africains. En 2010, rapporte une enquête du journal canadien La Presse, "seulement 4% des mariages célébrés" dans le pays étaient mixtes. Quoi qu’il en soit, Mpho et Cheryl font encore figure d'exception un quart de siècle après la fin du régime de l'apartheid.
"Noirs et Blancs se fréquentent encore peu. On se fait facilement remarquer" quand on est ensemble, regrette Mpho. On suscite avant tout de la "fascination", complète Chery. "Les gens sont intrigués." Parfois aussi, "des personnes réagissent comme si elles vivaient toujours dans une bulle", enchaîne Mpho. Comme dans ce restaurant de la province du Limpopo (nord), quand un couple de personnes âgées blanches a lâché à leur passage : "Aaah, dégoûtant !" Vingt-cinq ans pour changer les mentalités, "c'est peu quand on a vécu dans le chaos si longtemps", justifie l'entrepreneur. Heureusement, dit-il, ce genre d'incident "n'arrive pas souvent". Lire la suite
connerie de ségrégation. Pour quoi, dans quel but ? Un humain est un humain et la couleur de sa peau n'est qu'une variation due à une adaptation génétique protégeant l'individu d'un ensoleillement rencontré dans le berceau de ses origines.
Avec le melting pot mondial, demain peut être nous uniformiserons nous. Dans quelques siècles.
Et puis le rêve de tous les décolorés reste de prendre de belles couleurs en se prenant pour des lézards pendant des heures allongés au soleil.
Je schématise, je bêtifie mais c'est un moyen pour moi de dire à quel point je trouve tout ça ridicule
Le membre suivant remercie pour ce message :
Lilly89
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Oui tout à fait Pestoune, je ne comprendrais moi non plus jamais comment on peut faire des différences entre les êtres humains.
Et en Afrique du sud, 25 ans après la fin de l'apartheid, le temps d'une génération, cette ségrégation est encore bien vivace encore chez certains, ainsi qu'on peut le lire dans l'article. Il en faudra encore du temps pour que les Blancs et les Noirs là-bas soient tous réellement sur un même pied d'égalité. Si tant est qu'on y parvienne un jour...
En tout cas, le couple dont il est question dans l'article est un marqueur d'espoir. Si certains arrivent à s'affranchir de ces préjugés raciaux dans ce pays, peut-être que d'autres suivront.