Propriétaire sans histoire d’un gymnase de la cité fortifiée, cette ancienne porte-parole locale de la plate-forme des victimes des « actions préférentielles » – des produits bancaires abusifs qui ont provoqué la faillite de milliers de petits épargnants –, est la candidate à la mairie du parti de la gauche radicale aux élections du 26 mai....
Depuis le mois de mars, et les révélations du site d’information El Español, tout le pays sait aussi que cette femme de 56 ans a été condamnée à trente ans de prison pour complicité d’assassinat lorsqu’elle en avait 23.
Ah mais quand même ! 30 ans de prison.... ce n'est pas rien... Manifestement, des ex-prisonniers candidats aux élections serait une pratique plutôt courante en Espagne. Je trouve que ça pose quand même question. Ok quand un détenu a effectué sa peine et qu'il sort de prison il a le droit à la réinsertion. Mais de là à leur confier la gestion - dans ce cas- d'une ville ? Il y a une marge.... Normalement, être élu sous-entend quand même respecter une certaine éthique (enfin normalement....). Peut-on considéré qu'un ex-détenu même repenti entre dans cette perspective ? Je ne sais. Après on peut aussi voir cela comme l'occasion pour eux de prendre une revanche sur leur passé et de montrer un tout autre visage.