L’armée israélienne a présenté un des bombardements de ce week-end comme une réplique à une attaque informatique contrecarrée dans un premier temps, une première qui soulève des questions.
Sur les images aériennes en noir et blanc de l’armée israélienne, on distingue un immeuble au coin d’une rue disparaissant partiellement dans un nuage de feu. Elles ne tranchent guère avec celles des nombreux autres bombardements menés par Israël lors de ce week-end, où des tirs de roquette et de mortier depuis la bande de Gaza ont tué quatre Israéliens et où les répliques de l’Etat hébreu ont coûté la vie à 23 Palestiniens.
Cette frappe, qui a visé samedi 4 mai un immeuble de la bande de Gaza, pourrait cependant constituer une première : Israël dit avoir, ce faisant, riposté à une attaque informatique, déjoué dans un premier temps par ses experts militaires. Jamais un Etat n’avait revendiqué ainsi l’emploi de la force militaire traditionnelle pour punir une cyberattaque.
Selon Tsahal, le bâtiment lourdement endommagé par la frappe aérienne abritait des membres du Hamas spécialisés dans les attaques informatiques, lesquels auraient lancé, un peu plus tôt, une opération contre Israël. On ne sait pas, pour l’heure, si ce bombardement de représailles a fait des victimes.
« Pour la première fois pendant des hostilités, le Hamas a essayé de lancer une attaque dont l’objectif était de perturber la qualité de vie des Israéliens. Nous ne souhaitons pas en dire davantage », a précisé au Monde Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne :
« Nous les avons immédiatement repérés, nous les avons suivis dans l’ombre. Quand ils ont essayé de passer l’acte, on les a empêchés. Puis, dans un deuxième temps, nous avons décidé d’attaquer physiquement l’infrastructure concernée. »
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Alors où va t'on si chaque fois qu'il y a une cyber attaque dans le monde, on se mettait à bombarder à tout va. Israël se donne des droits qu'ils n'ont pas. J'hallucine
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