Accord sur le nucléaire iranien : six questions sur la nouvelle crise diplomatique qui inquiète le monde
Les dirigeants iraniens ont suspendu une partie de leurs engagements et donné soixante jours aux Européens, Chinois et Russes pour mettre en œuvre leurs promesses de protéger Téhéran contre les sanctions économiques de Washington.
La menace planait depuis des mois. Un an jour pour jour après l'annonce du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien, l'Iran a suspendu, mercredi 8 mai, une partie de ses engagements. Le pouvoir iranien a donné soixante jours aux cinq autres pays signataires restants (France, Allemagne, Royaume-Uni, Russie et Chine) pour tenir leurs promesses de protéger Téhéran contre les sanctions de Washington. Ce nouveau regain de tensions internationales soulève de nombreuses questions.
1. Que prévoit l'accord sur le nucléaire iranien ?
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu à Vienne le 14 juillet 2015 et validé par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a été paraphé par l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni), plus l'Allemagne. Il a permis de réintégrer l'Iran dans le concert des nations. Il a surtout mis fin à des années d'isolement du pays, en levant une partie des sanctions économiques internationales qui pesaient sur lui. En échange, la République islamique a accepté de brider son programme nucléaire. L'objectif est de rendre quasiment impossible pour l'Iran la fabrication d'une bombe atomique, tout en assurant à Téhéran – qui dément toute visée militaire – le droit de développer une filière nucléaire civile. Lire la suite
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Dans ce bras de fer entre les autorités iraniennes et D. Trump, qui trinque ? le peuple iranien qui subit de plein fouet les conséquences des sanctions remises en place par les Américains. Et par ailleurs, je partage ce point de vue cité dans l'article :
Citation :
Donald Trump a fait de l'Iran son ennemi numéro un au Moyen-Orient, car elle est "sa porte de sortie", explique le géopolitologue Dominique Moïsi dans Les Echos. "L'Amérique a échoué face aux talibans en Afghanistan, elle n'a pas su s'imposer en Syrie, et son plan de paix israélo-palestinien n'a aucune chance d'aboutir. Reste l'Iran, où la ligne dure de Donald Trump peut l'aider à se faire réélire en 2020."
Nous vivons sur une poudrière. Tous ces fous qui ont la maîtrise du nucléaire et je comprends dans les fous, Trump. Finalement peut être que nous n'aurons plus besoin de nous inquiéter du réchauffement climatique.... plus le temps
Le problème, c'est qu'avec les Etats Unis, c'est un éternel recommencement. Si un jour, il y a une troisième guerre mondiale, il ne faudra pas s'y tromper : c'est que le gouvernement américain aura mis le feu aux poudres.
Nous vivons sur une poudrière. Tous ces fous qui ont la maîtrise du nucléaire et je comprends dans les fous, Trump. Finalement peut être que nous n'aurons plus besoin de nous inquiéter du réchauffement climatique.... plus le temps
C'est tout à fait cela hélas...
Sweetness a écrit:
Le problème, c'est qu'avec les Etats Unis, c'est un éternel recommencement. Si un jour, il y a une troisième guerre mondiale, il ne faudra pas s'y tromper : c'est que le gouvernement américain aura mis le feu aux poudres.
Avec un Donald Trump ou un autre du même acabit, c'est à craindre en effet.