Viol : Emilie accuse des policiers d’avoir refusé de prendre sa plainte
Emilie assure que lorsqu’elle s’est présentée à la brigade de protection de la famille à Lyon
pour porter plainte pour viol, des policiers l’ont enjoint à déposer une main courante
Emilie*, 20 ans, dit avoir subi un viol digital par un homme qu’elle venait de rencontrer sur l’application Tinder.
Elle affirme avoir fait l’objet de moqueries lorsqu’elle s’est présentée au commissariat.
En matière de violences sexuelles, comme pour les violences conjugales, la règle est de privilégier la plainte.
C’est une soirée gravée dans la mémoire d’Emilie*, 20 ans. Une soirée « cauchemardesque » qui avait pourtant bien commencé. Ce 3 octobre 2019, à Lyon l’étudiante a rendez-vous en fin d’après-midi avec Louis, un garçon rencontré sur l’application Tinder quelques jours auparavant. Entre eux, le courant passe bien, ils se plaisent et conviennent de se revoir plus tard dans la soirée pour prendre un dernier verre dans le quartier de la Croix-Rousse puis rentrer ensemble. Tout commence à déraper vers 23 heures : la jeune femme se fait alors insulter dans la rue par un inconnu. Il la traite de « prostituée », elle refuse de passer sans réagir et lui tient tête.
« J’ai pris des coups de pied notamment au niveau de la tête alors que j’étais à terre, heureusement qu’une passante est venue m’aider », se remémore-t-elle, affirmant que Louis, lui, était resté en retrait. A leur arrivée, les pompiers lui prodiguent les premiers soins mais n’estiment pas nécessaire de l’emmener à l’hôpital. Les policiers, eux, lui conseillent de porter plainte, ce qu’elle fera quatre jours plus tard. Malgré une première déception concernant le comportement de son nouvel ami, elle décide de le suivre chez lui. Selon son récit, ils ont une relation sexuelle consentie le soir puis s’endorment. C’est le lendemain matin, alors qu’elle était encore assoupie, qu’elle affirme avoir été agressée.
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Fait qui remonte en 2019, curieux qu'on n'en parle que maintenant... Qu'en pensez-vous ?
perso, je ne suis pas surprise, vu le contexte de plaintes pour viol déposées contre des VIp, meme longtemps après, les "anonymes" osent les imiter, ce qui est très bien je trouve
si la matière grise était rose, personne n'aurait d'ideés noires
effectivement les faits sont troubles... (comme c'est dit dans l'article)
agressée, son nouveau "copain" reste en retrait sans l'aider... elle le suit quand même chez lui ^^ !!! crack crack avant de dormir... et le lendemain matin, ça ne l'intéresse pas quand il fait une tentative mais elle reste dans le lit en lui tournant le dos au lieu de se lever et partir...
c'est un cas qui me pose question...
ce qu'il faudrait savoir c'est pourquoi les policiers n'ont pas accepté de recevoir sa plainte...
C'est effectivement très étrange, la première relation du soir est consenti mais pas celle du lendemain matin. Je suppose que les policiers ont trouvé sa plainte irrecevable en raison de la relation consenti du soir. Je pense aussi qu'ils lui ont rendu service en lui évitant un procès perdu d'avance avec tout ce que cela engendre derrière.