FabLab, hackers, la philosophie du partage désintéressé

LE truc qu'il me fallait ces derniers temps: concrétiser mon intérêt pour le partage des ressources via l'informatique…

J'ai trouvé un FabLab  

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pas loin de chez moi, youpi!!!

Après 90' de discussion avec son responsable, je vois s'ouvrir devant moi de quoi satisfaire ma curiosité, aborder l'impression 3D, etc

Je vais m'éclater à reproduire d'abord un bijou, puis un serre-tête (des trucs que je ne peux plus trouver dans le commerce)… histoire de me familiariser avec les diverses techniques à disposition.

Et ensuite, me repencher sur l'élaboration d'un clavier branché sur un système audio, destiné à seconder les personnes qui ont des séquelles d'accident vasculaire cérébral, et du coup ne peuvent plus parler, mais peuvent écrire… et ne disposent plus que d'une main pour faire ça… donc c'est prout pour marcher en discutant, vu que la seule main disponible est utilisée pour s'appuyer sur une canne.

Après, faudrait trouver le système qui permet de déambuler tout en pitonnant, mais j'ai des pistes en regardant les modèles de canne que l'on n'a pas besoin de poser pour faire autre chose, l'appui se situant sur l'avant-bras, par exemple…

Le FabLab, comme beaucoup, voisine avec une association de hackers (les gentils, hein… les" white hats"...) et ça me permettrait d'aller directement puiser à la source de quoi capter comment fonctionnent les logiciels libres, ainsi que la philosophie hacker - ça va tellement plus loin que juste bidouiller des systèmes de protection de données! La gratuité à la base de ce mouvement donne de l'air dans le ventilo des rapports commerciaux.

Et ça renvoie à la protection de ses propres données, comment éviter les pièges du tracking  - ce qui fait que quand tu tapes une requête sur un moteur de recherche, avec les réponses viennent trop souvent des annonces publicitaires ciblées sur ce que Big Data sait de toi.

intéressant !

L'idée, c'est de chercher à mutualiser les ressources, à se "traduire" les uns aux autres ce qu'on a en tête, accéder à d'autres projets dont des parties vont relancer sa propre recherche sur des pistes inédites - et relancer celle des autres.

Et, oui, développement durable, faire de l'efficient avec les méthodes les plus basiques possibles parfois, recycler l'énergie (par exemple, la source de chaleur d'un appareil X utilisée pour faire un séchoir à linge). Donc implications économiques, pédagogiques et andragogiques, réflexion politique, même...

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?

L'œuf de Colomb et la didactique des réseaux, en somme.

Le FabLab que je m'apprête à rejoindre a notamment produit en masse, sur commande des deux principaux HU de Romandie, des lunettes de protection pour les soignants. Au départ, l'idée était de contribuer à la production de masques, mais le besoin réel, qui a été analysé, a permis de réorienter les efforts vers ceci:


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Un peu plus d'infos sur la démarche générale…

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Et un lien super-intéressant vers la démarche logique à faire pour cibler son aide:

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Mutualiser les ressources , aide à la création, coopérer , s'entraider ..le collectif , j'y crois moi !! C'est pour moi , une voie d'avenir

Merci pour ce partage très intéressant , [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tu as , de plus , de bonnes idées , j'espère que tu pourras les réaliser

Oui! Après, le truc trippant, c'est quand une idée surgit dans la tête de quelqu'un d'autre, et qu'avec ses ressources à soi on peut l'aiguiller, lui fournir des pistes.

Kiffant, hein?

Très l'appui de personnes "ressource " , la collaboration c'est comme ça que fonctionne la Nature , en elle tout est collaboration et c'est un exemple à suivre

je t'encourage Sandrine ...

On a trop laissé croire, et avec une volonté délibérée mais heureusement inconsciente de la réalité humaine, que l'art est le symbole de la plus belle expression et rétribution que l'être humain lègue à l'humanité par son génie indéniable et inatteniable pour le commun des mortels.
L'art en devient voué à une apparence trompeuse qui l'affaiblit très fortement par le fait qu'on le restreint dans son expression, à cause ou grâce à sa singularité si rare à en croire ceux et celles qu'ils l'encensent et souvent l'enseignent, pour nous dire qu'elle n'est pas donnée à tout le monde.
Là, né mon désaccord le plus absolu.
L'art est en chaque être humain.
Sans être humain, pas d'art.
L'art est l'expression la plus sincère chez un être humain.
Nous sommes toutes et tous des artistes.
Maintenant se pose la question de qu'est ce que l'on appelle l'art.
Un autre sujet.

L'art s'exprime à travers les sentiments d'un être humain.
L'époque à laquelle il vit ou sa civilisation n'a que peu d'importance à mon avis car l'art transcende les êtres humains tout autant que le temps.
L'art est intemporel, universel et se répliquera à l'infini tant que des hommes et des femmes seront vivants.
Autant d'arts que d'êtres humains à mon avis.
Mais soyons pragmatiques.
L'art est toujours lié à une création.
Pas de création sans un être humain qui vit.
Chaque être humain qui respire crée.
Par sa pensée, par son geste, par sa parole... 
Maintenant, la soit disante rareté de l'art pousse les prix vers le haut.
Et pour s'assurer de sa rareté, il faut une hiérarchie.
C'est pour ça que le marché de l'art n'a ni queue ni tête et reste une chasse gardée de personnes qui se disent très sensibles à l'art mais sans avouer que sans leurs bénéfices financiers à courts et longs termes, ils préféreront toujours la cupidité à l'humanisme.
L'art n'a rien de rare.
On ne peut nous en priver car nous en sommes toutes et tous les principaux acteurs.
L'art a tout du bien commun et reste indispensable à l'être humain.