Belfort: un fétichiste des pieds condamné à 18 mois ferme
L'homme de 54 ans écope de 18 mois de prison ferme pour avoir agressé une septuagénaire à son domicile, et lui avoir volé des chaussures et des chaussons.
Le 23/04/2014 à 18:44
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'homme a léché et humé les pieds d'une septuagénaire à son domicile où il s'était introduit de force. (Photo d'illustration) (Jeezny - Flickr - CC)
Un fétichiste de 54 ans a été condamné à 18 mois de prison ferme mardi à Belfort pour avoir caressé, léché et humé les pieds d'une septuagénaire à son domicile où il s'était introduit de force, a-t-on appris mercredi.
Dans la nuit du 16 au 17 avril à Delle, dans le Territoire de Belfort, cet homme, passablement alcoolisé et sous anxiolytiques, pénètre par la fenêtre dans la maison de la vieille dame. Affolée, la victime se retrouve sur son lit, quand l'intrus, lui, n'a d'yeux que pour ses pieds dénudés, qu'il masse, lèche et renifle.
A la demande de la septuagénaire qui suffoque, le fétichiste va lui chercher son inhalateur. Elle en profite pour alerter sa famille avec son téléphone portable, provoquant la fuite de l'agresseur, qui emporte sa paire de chaussons.
Chaussons et chaussures volés
Le lendemain, celui-ci s'excuse par téléphone auprès de la vieille dame, qu'il avait déjà repérée quelques mois auparavant et à qui il avait déjà volé une chaussure. Il est interpellé quelques heures après par les gendarmes.
Chez ce père de famille alcoolique et qui vit seul, les enquêteurs retrouveront les chaussons dérobés ainsi que d'autres chaussures, dont l'une appartenant à son ex-femme, ainsi qu'une cinquantaine de DVD pornographiques, la plupart consacrés au fétichisme des pieds.
Lors de sa comparution immédiate mardi devant le tribunal correctionnel de Belfort, l'homme a confessé qu'il était obsédé par cette partie du corps depuis son enfance.
Récidiviste
Il avait déjà écopé de 18 mois de prison ferme lors d'une première comparution immédiate en janvier, pour l'agression sexuelle d'une octogénaire. Sa nouvelle peine s'ajoute à la précédente, qui comprenait également un suivi socio-judiciaire.
"L'absence de prise en charge après sa première condamnation a peut-être abouti à cette récidive" a estimé son avocat, Me Leandro Giagnolini. "On n'a pas voulu adapter la justice, le suivi et la sanction à sa personnalité" a-t-il regretté.
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