Le procès d'une femme de ménage, accusée d'avoir tué et volé sa patronne avant de maquiller son homicide en suicide, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Paris.
Le corps de Michèle Laforge, 64 ans, gérante d'une boutique d'accessoires pour animaux, avait été découvert par son mari en décembre 2011 dans leur appartement parisien. A demi dénudée, la victime était immergée dans sa baignoire et tenait à la main un sèche-cheveux branché.
"Quand je l'ai vue, j'ai immédiatement pensé à un suicide même si je n'en comprenais pas la raison", a expliqué à l'AFP son mari, Hervé Laforge, partie civile au procès avec la soeur et la fille de la victime. "Mais deux jours plus tard, les policiers m'ont dit que c'était probablement un homicide".
Les enquêteurs avaient constaté que le disjoncteur de l'appartement n'avait pas sauté comme cela aurait dû se produire en cas d'électrocution. La victime, morte par noyade, portait à l'arrière du crâne une plaie compatible avec un coup.source