A 16 ans, Joseph a déjà un culot énorme. Bien décidé à aider sa copine pour préparer un exposé sur les jeunes et les partis politiques, ce lycéen a tout simplement pris l’initiative de téléphoner lundi dernier à Manuel Valls pour lui demander un coup de main. "Je me suis dit : 'Je vais l’appeler et on va voir ce qu’il va me dire. S’il ne me répond pas ce n'est pas grave, j’aurais juste perdu 5 minutes de ma vie'", raconte l’adolescent au .JDD.fr
La Libre Belgique rappelle que ce n'est pas la première fois qu'un Premier ministre s'intéresse aux devoirs d'un élève. En janvier 2014, Jean-Marc Ayrault avait spontanément aidé l'un d'eux sur Twitter, pour un "contrôle" sur les accords de Matignon...
Je l’ai appelé, il ne m’a pas répondu. Manuel Valls m’a alors envoyé 'c ki?' par texto, s'amuse Joseph.
=> Et c'est premier ministre. On dirait Dylan, 12 ans, qui ne sait pas qui lui adresse un message.
Citation :
"Je suis désolé mais là, je ne peux pas. Si je fais ça, je ne pourrais pas faire mon métier. Mais envoyez-moi un petit mot. Envoyez-moi un texto, puisque vous avez mon numéro, et je vais voir ce que je peux faire",
=> Et au final, il n'a rien fait. Ce qui est un peu normal, on ne va pas s'occuper de tous les problèmes d'ados qui nous appellent. Mais ce qui est amusant, c'est pas le fait qu'il n'ait pas répondu à la requête du jeune. C'est qu'il ait dit "je vais voir ce que je peux faire". C'est trop difficile d'être pragmatique et sincère en disant tout simplement "non, je n'ai pas le temps pour ça" ? Ça représente un peu tout l'enfumage de la politique d'hier, d'aujourd'hui et de demain. La langue de bois, aucune sincérité, du "on va pas trop les brusquer alors on on est gentil mais en fait on va rien faire". C'est très révélateur