l’enclave russe coincée entre la Pologne et la Lituanie, donne des sueurs froides à l’Otan
En plus des frappes assassines en Ukraine, il y a fort à craindre avec de nouvelles et graves tensions . ...
la situation empire avec la mise en place tout dernièrement, par la Lituanie, de restrictions massives pour l'approvisionnement de ce petit territoire russe.
il parait de plus en plus évident que l'Otan voudrait intervenir ouvertement contre la Russie !
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Mais l’invasion de l’Ukraine et surtout la mise en place le week-end dernier par la Lituanie de restrictions sur l’approvisionnement en marchandises du territoire de 1 million d’habitants l’a remise au rang des priorités. Se conformant aux sanctions décidées par Bruxelles, Vilnius y empêche désormais tout transit par voie ferroviaire de métaux, produits chimiques, téléphones portables et autres. Le mois prochain, l’alcool et le ciment devraient à leur tour être concernés.
Moscou parle de « blocus » et de « violation des lois internationales » Face à ces mesures, Moscou a joué la carte de l’indignation, n’hésitant pas à parler de « blocus » et de « violation des lois internationales ». « Le terme de blocus est juridiquement inexact puisque l’approvisionnement est encore possible par voie maritime, corrige Céline Bayou, chercheure associée à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il se révèle simplement plus onéreux. »
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Il n’empêche. La diplomatie russe ne décolère pas, parlant de « conséquences sérieuses » pour Vilnius, multipliant coups de menton et signaux hostiles. Ainsi en milieu de semaine le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolaï Patrouchev, faucon très proche de Vladimir Poutine, a-t‑il été envoyé sur place. Samedi, un autre intime du président russe, le chef de l’agence spatiale, Dmitri Rogozine, a ouvertement remis en question les frontières de la Lituanie, précisant qu’elle « ne s’[était] pas seulement tiré une balle dans le pied mais aussi dans la tête ».
Au sol, la situation est tout aussi fragile Dans le contexte actuel, ces menaces ne sont pas à prendre à la légère. D’autant qu’elles ont été, accuse l’Estonie, précédées de violations de son espace aérien et d’une simulation de tirs de missiles la semaine passée.
Sur le papier, Kaliningrad, autrefois terre prussienne appelée Königsberg, a de quoi donner des sueurs froides aux États baltes et à leurs alliés de l’Otan. C’est là qu’est basée la flotte russe de la mer Baltique. Là aussi qu’ont été déployés des missiles Iskander, d’une portée de 500 kilomètres, à capacité nucléaire, mais aussi depuis février des MiG-31K porteurs de missiles hypersoniques Kinjal pouvant parcourir 2 400 kilomètres. « Les Russes ont constitué sur mer et dans les airs une bulle de déni d’accès qui, en cas d’attaque sur les pays Baltes, compromet une intervention de l’Otan », assure Céline Bayou.
Au sol, la situation est tout aussi fragile puisque la trouée de Suwalki, corridor qui relie Kaliningrad à la Biélorussie, suit la frontière séparant la Pologne de la Lituanie. Si Moscou venait à s’en emparer, l’acheminement de troupes vers la Lituanie serait compromis. « Il y a quelques années, des simulations affirmaient que les pays Baltes pouvaient être encerclés en seulement soixante heures », affirme ainsi Thibault Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. Mais le spécialiste dit aussi que Tallinn, Vilnius et Riga se sont préparés à une telle éventualité : « Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, ils ont ajusté leur doctrine militaire et ont procédé à une grande réforme de leurs forces armées. »
Vers une réponse hybride de la Russie ? D’ailleurs, il estime peu probable que les événements des derniers jours dégénèrent en confrontation directe. « Les Russes ne peuvent pas se permettre d’ouvrir un nouveau front alors qu’ils éprouvent déjà des difficultés en Ukraine », affirme-t‑il. Céline Bayou confirme : « Il faut plutôt s’attendre à une réponse hybride, comme des mesures de rétorsion économiques accompagnées de cyberattaques. »
Reste que les États baltes voient avec la guerre en Ukraine une occasion unique de couper un peu plus les liens avec la Russie – ils ont d’ailleurs cessé d’importer son gaz dès avril – et de réclamer une plus grande implication de l’Otan dans la région. En mars, l’organisation a déjà décidé de renforcer les quatre bataillons tactiques internationaux déployés dans la zone depuis 2017. La France, par exemple, y a envoyé quatre Mirage. Pas suffisant, ont pourtant estimé les Baltes il y a quinze jours lors d’une réunion avec six autres pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, où un renforcement du flanc Est de l’Alliance a été demandé. Il est fort à parier qu’ils porteront de nouveau cette requête mardi à Madrid.
puisses tu dire vrai, papacoz... Poutine a quand même très violemment réagi en détruisant cet hypermarché en Ukraine.
Certes, Le bilan, provisoire, s’élève pour le moment à 21 morts et une soixantaine de blessés. De trop
Ainsi en mars 1942, le bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt fit 371 morts, dont 56 enfants, notamment au Vésinet. En septembre 1943, deux raids successifs visent la zone portuaire de Nantes. Bilan 1.300 morts.
Alors oui c'est horrible la guerre tue
Visiblement l'Otan (nos alliés) ne s'en préoccuper pas tant que ça
Il vient quand même d'envoyer de quoi se battre à l'Ukraine, ce qu'il faut pour que ce peuple mène une guerre offensive et non plus une guerre défensive, .