Il n’y a pas de droitisation par en bas, c’est-à-dire pas une demande qui pointe systématiquement vers des valeurs que pourraient incarner les droites. En revanche, il y a une droitisation par en haut, du débat, du bruit médiatique. Et elle se moque de ce qui se passe en bas.
Quand on met tous les indicateurs ensemble (relatifs à l’acceptation des minorités, à la demande de redistribution, au libéralisme économique…), on se rend compte qu’il y a bien sûr des hauts et des bas, mais qu’on vit dans une société davantage tolérante qu’il y a vingt ans ou même seulement dix ans.