… C’est celle qui se situe entre le Paléolithique Supérieur et le Néolithique et qui a été identifiée Mésolithique. Le Mésolithique commence vers environ -10 000 et se termine vers -5500. C’est une période marquée par un environnement climatique tempéré, notamment en Europe de l’Ouest et du centre, de forêts de feuillus, bouleaux et pins, chênes, noisetiers, hêtres, sapins et de prairies herbeuses, de fourrés, de taillis… Un contexte environnemental favorable à une occupation humaine et animale. Cet environnement végétal s’est fortement développé à partir de la fin de la dernière glaciation vers -12000…
À noter que le Mésolithique est d’une durée plus courte au Moyen Orient entre la Méditérranée, la mer rouge et l’Iran actuel, englobant la haute Égypte, la Palestine, la Syrie, L’Irak actuel, où dès -9000 en Palestine Israel actuels, l’on trouve trace de lieux de sédentarisation de populations ; ce qui n’est pas le cas en Europe occidentale et du centre (seulement vers – 2500/ -2000)…
La technologie de la taille de la pierre, qui avait, du temps des Gravettiens (environ -35 000) puis du temps des Solutréens (environ -20 000) et du temps des Magdaléniens (environ -15000), durant le Paléolithique Supérieur, évolué et s’était perfectionnée ; s’est alors simplifiée au Mésolithique, afin de permettre aux successeurs des Magdaléniens, de s’affranchir de spécificités techniques devenues moins nécessaires du fait du changement d’environnement, et de mieux répondre à des problèmes de collecte de matières premières, d’autant plus que les populations, dispersées, étaient à cette époque là très mobiles, impliquant un mode de vie et de séjour en tel ou tel lieu, privilégiant plutôt le renouvellement de l’outillage lithique (de pierre taillée) selon des fabrications différentes de ce qu’elles avaient été au Paléolithique Supérieur…
Cette simplification – apparente il faut dire – dans l’outillage lithique a été souvent perçue par les chercheurs, comme un appauvrissement du savoir faire des tailleurs par rapport aux cultures anciennes des Solutréens et des Magdaléniens.
L’ensemble des données archéologiques (en l’état actuel des recherches) concernant des vestiges, des traces, des empreintes, des outils, propres à des lieux de séjour des humains de cette époque, ne permettent que difficilement de décrypter les différents types d’habitat de ces populations du Mésolithique, d’appréhender leurs cultures…
De cet ensemble de données recueillies, il ressort que ces populations assez mobiles et dispersées, ont tiré le meilleur profit des ressources à leur disposition, par une forte adaptabilité à leur environnement local dans une transition d’une durée de plusieurs millénaires entre le Paléolithique Supérieur des chasseurs cueilleurs nomades ou semi sédentaires, et le Néolithique où la sédentarisation se substitue au nomadisme…
Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard