La récente déprogrammation de Zaho de Sagazan des radios du groupe Lagardère, propriété de Vincent Bolloré, soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et le pouvoir des médias dans notre société[1]. Cette jeune artiste talentueuse, récompensée aux Victoires de la musique, a été sanctionnée pour avoir exprimé ses opinions politiques, notamment sa critique de l'extrême droite et de certains animateurs médiatiques[1].
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : je ne peux m'empêcher de me sentir concernée et même révoltée par cette situation !! voir une artiste, qui plus est une femme, être réduite au silence pour avoir exprimé son opinion me ramène à des expériences personnelles où prendre la parole a souvent été un acte de courage, voire de défi.... On parle beaucoup de liberté d'expression, mais où est-elle quand critiquer une figure médiatique entraîne de telles représailles?
Les médias devraient être un lieu de pluralité et de débat, pas un outil de censure au service des intérêts privés. Est-ce que ce genre de pratiques ne nous ramène pas à des époques que l’on croyait révolues, où critiquer le pouvoir en place entraînait des sanctions immédiates?
Quelle image renvoie-t-on aux jeunes artistes et, plus largement, à la société en acceptant que des voix soient étouffées de la sorte?
source: [1] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]