FRITURES. Le risque de développer une maladie cardiovasculaire augmenterait jusqu'à 56% pour les amateurs de plats riches en fritures, charcuteries et boissons sucrées, par rapport à ceux qui consomment d'autres menus, selon une nouvelle étude américaine. En soi, rien de bien neuf sous le soleil. Mais ces travaux permettent de mieux cerner l'impact de ce type de régime sur la santé. Poulet frit, pommes de terre frites, viandes rouges, bacon... Les consommateurs de ce type de régime, typique du sud des États-Unis, ont un risque accru par rapport à quatre autres styles de cuisine examinés. Et cela vaut également pour des menus centrés sur des plats comme les pâtes, les pizzas ou encore la cuisine mexicaine et chinoise.
Ce type de régime a été comparé à trois autres types d'alimentation : l'un était riche en légumes, fruits, céréales, yaourt et comprenait aussi du poisson et du poulet. Le troisième groupe examiné était dominé par le sucre, avec des desserts, du chocolat, des confiseries. Enfin, le dernier correspondait à une quatrième tendance alimentaire pour le moins méconnue appelée "alcool et salade", dans laquelle les personnes consomment une quantité notable de vin ou de bière et mangent beaucoup de légumes verts, des tomates et de la salade. Rappelons à toutes fin utiles qu'il vaut toujours mieux manger de tout en quantité raisonnable.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles recouvrent un ensemble diversifié de maladies fréquentes et graves comme l'infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypertension artérielle ou encore l'hypercholestérolémie par exemple. En France, l'infarctus du myocarde touche ainsi 100.000 personnes chaque année conduisant au décès de 13% d'entre elles selon la Haute autorité de santé. Dans le même temps, les accidents vasculaires cérébraux touchent près de 130.000 personnes pour environ 33.000 décès.
SCIENCE ET AVENIR
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