Hulk, Thor, Spider-Man : comment ça marche, un super-héros ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Spider-Man, l'un des superhéros les plus connus des éditions Marvel. Crédits : Marvel. Aller au cinéma sans qu'un film de super-héros ne soit à l'affiche relève ces temps-ci de l'exploit. Mais qui sont vraiment ces énergumènes en collants ? Entre les Avengers qui font un carton en salles (plus de 2 000 000 de spectateurs en France), The Amazing Spider-Man (le très attendu reboot des aventures de l'homme-araignée) et le succès annoncé de The Dark Knight Rises (le prochain Batman), les super-héros ont le vent en poupe ! 1. Super-héros : une appellation d'origine contrôlée N'est pas super-héros qui veut ! Tout justicier dans l'âme souhaitant le devenir doit remplir les conditions suivantes :
Super-pouvoir(s)
Un super-héros digne de ce nom se doit d'en posséder au moins un. Il peut trouver sa source dans : - son équipement Sans son armure hyper-sophistiquée, Tony Stark ne serait pas Iron-Man. Outre son excellente condition physique et samaîtrise des arts martiaux, c'est surtout à son matériel dernier cri (Batmobile et autres Batbidules) que Bruce Wayne doit sa renommée en tant que Batman. - la magie Mandrake et le docteur Strange sont tous deux de puissants magiciens avant d'être des super-héros. - une mutation C'est à son exposition aux rayons Gamma que Bruce Banner doit de se transformer en Hulk, et c'est la morsure d'une araignée radioactive qui a modifié l'ADN de Peter Parker alias Spider-Man. Quant à Captain America, c'est en se dopant au sérum du "super-soldat" que le chétif Steve Rogers est devenu un surhomme. - son origine Originaire de la planète Krypton, Clark Kent, alias Superman, doit ses super-pouvoirs au fait qu'il est un extraterrestre. Quant à Thor, la source de sa force colossale est à chercher dans son origine divine.
Identité secrète
La plupart des super-héros ont une double identité et cherchent à éviter à tout prix que le commun des mortels ne découvre qui ils sont en réalité. Si le port du masque est souvent de rigueur (Batman, Daredevil...), une bonne vieille paire de lunettes peut tout aussi bien faire l'affaire. Une fois ses binocles sur le nez, plus personne (même sa petite amie) ne soupçonne Clark Kent, le timide journaliste du Daily Planet de ne faire qu'un avec Superman…
Costume
L'habit ne fait pas le moine. Sauf chez les super-héros, qui affectionnent particulièrement les costumes moulants, pour mettre leur musculature en valeur. Celui de Spider-Man ferait pâlir d'envie n'importe quel catcheur mexicain, et celui de Batman lui ouvrirait les portes de nombreux clubs sado-masochistes. Pour sa part, Superman a tout naturellement choisi de porter son slip par-dessus ses collants.
Point faible
Tout super-héros qui se respecte est affligé d'un talon d'Achille. Ressort scénaristique et contre poids à ses super-pouvoirs, ce point faible peut consister en une "allergie" (Superman ne supporte pas la Kryptonite verte et risque la mort s'il y reste exposé trop longtemps) ou une épée de Damoclès (l'éclat de missile logé dans le thorax de Tony Stark menace de le tuer à chaque instant).
Acolyte ("side-kick" en anglais)
À l'instar de Don Quichotte flanqué de Sancho Pança, les super-héros sont parfois accompagnés d'un acolyte. Véritable "faire-valoir" (Batman et son dévoué Robin), il peut toutefois arriver que l'assistant surpasse le super-héros (Kato dans The Green Hornet). 2. Des cases des BD aux salles de ciné Si les dieux et les demi-dieux qui peuplent les récits mythologiques en sont les précurseurs, les véritables super-héros tels que nous les connaissons ont vu le jour dans les pages des comics américains. Superman, le premier (et probablement le plus célèbre) des super-héros est apparu en 1938 dans le numéro 1 d'Action Comics, aux éditions DC. Suivirent Batman, Flash, Green Lantern et toute une flopée de super justiciers masqués. Au début des années 60, Stan Lee des éditions Marvel dépoussière le genre en créant toute une galerie de super-héros (Captain America, les Quatre Fantastiques, Hulk, Thor, Spider-man, le Surfer d'argent, les X-Men...) moins lisses et à la psychologie plus complexe que leurs collègues de chez DC. En 1992, d'anciens auteurs de chez Marvel fondent Image Comics. À l'image de Spawn, leur personnage fétiche, leurs comics sont plus sombres et plus graphiques que ceux de DC et Marvel. En passant de l'écrit à l'écran, les super-héros ont conquis un large public, et accessoirement fait le bonheur des grands studios hollywoodiens. Parmi les plus gros succès au Box-office en 2011, les adaptations cinématographiques de super-héros issus de comics figurent en bonne place.
Thor : le film a coûté 150 000 000 $ et en a rapporté 449 326 618.
Captain America : the First Avenger : 368 608 363 $ de recettes, pour un budget de 140 000 000.
X-Men : le Commencement : 353 624 124 $ de recettes, pour un budget de 160 000 000
Green Lantern : 219 851 172 $ de recettes pour un budget de 200 000 000.
Mais tout comme les péplums ou les westerns, les films de super-héros pourraient pourtant devenir super démodés dans peu de temps. Messieurs les producteurs, il est donc temps de battre le super-héros tant qu'il est chaud !
Bande-annonce de The Amazing Spider-Man. Sortie en salles le 4 juillet prochain.