Deuxième consommateur de mangas au monde après le Japon, la France a pourtant mis du temps avant de le reconnaître à sa juste valeur. Peut-être parce qu’il est resté longtemps associé à la BD jeunesse et aux dessins animés du Club Do. A l’instar de Jirō Taniguchi (L’homme qui marche, Quartier lointain), des mangakas estampillés « auteurs » et au style plus accessible aux Occidentaux, ont ouvert la voie de la reconnaissance, jusqu’à ce que les mangas s’invitent au fur et à mesure dans les différentes sélections du Festival d’Angoulême, et que Katsuhiro Ōtomo, l’auteur d’Akira, décroche le Grand prix en 2015. Résultat : le manga n’a jamais été aussi présent, riche, divers qu’en cette 44e édition. 20minutes
super le festival consacre d’ailleurs rétrospective et exposition à son dessinateur Kazuo Kamimura, mangaka emblématique des années 70
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie