Très en colère, des riverains de la rue d’Aubagne et des Marseillais de quartiers éloignés se sont réunis mercredi pour dénoncer leurs conditions de vie inquiétantes, voire dangereuses, disent-ils.
La salle où se tient la réunion se situe à cent mètres à peine des décombres des immeubles écroulés. C’est le moment d’exprimer sa solidarité, sa compassion, d’écouter les proches des victimes ou de proposer un hébergement. Mais rapidement la réunion se transforme en tribune contre le mal-logement. "Pourquoi on n’a pas réhabilité le quartier ? Moi, ça fait dix ans que je suis dans un appartement insalubre, lance une habitante. C’est une rivière qui coule dans l’escalier. L’ingénieur de garde vient. Il tape du pied : il passe à travers le plancher. Ça s’affaisse, et après, qu’est ce qui se passe ? Ça s’écroule." Très affectée par le drame de la rue d'Aubagne, elle poursuit : J’ai de la haine parce qu’on nous laisse crever dans des appartements pourris."
Deux autres immeubles situés dans la même rue ont été détruits par les pompiers. C'est 12 % des immeubles de Marseille qu'il faudrait détruire en urgence.
"Vos lois sont assurément égales pour tous, sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec vos lois sacrées."
Le membre suivant remercie pour ce message :
Lilly89
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Si ça peut au moins et enfin faire bouger les choses à Marseille et faire en sorte que ce problème aigu de logements insalubres soit sérieusement pris en considération, ce sera toujours ça de positif. Et manifestement, ça urge....