Jack Dorsey, Pdg de Twitter, a admis mardi 12 février le manque d'efficacité des actions des entreprises de la Silicon Valley en matière de cyberharcèlement et de "fake news". Le site de microblogging a pourtant mis l'accent sur sa lutte "anti-trolls" depuis deux ans - quitte à perdre des utilisateurs.
Un « énorme échec ». C'est en ces termes que Jack Dorsey, Pdg de Twitter, désigne l'action des entreprises la Silicon Valley en matière de cyberharcèlement et de fake news. Jack Dorsey s'est exprimé sur le sujet mardi 12 février, en tweetant sur le site de microblogging que les plateformes numériques n'ont pas fait assez pour lutter contre ces nouveaux fléaux :
« Nous avons fait des progrès, mais les [efforts] ont été dispersés et pas assez ressentis », a-t-il écrit. « Changer l'expérience n'a pas été assez significatif. Et nous imposons la majeure partie du fardeau aux victimes d'abus (c'est un énorme échec) », a admis le patron de Twitter.
Selon Reuters, Jack Dorsey a déclaré qu'il n'aimait pas la façon dont Twitter avait tendance à inciter au scandale, aux réflexions à court terme, aux chambres d'écho, aux conversations fragmentées... Et que le manque de diversité au sein de l'entreprise n'avait pas aidé à combattre de tels problèmes.
Sous le feux des critiques depuis 2016
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Une lutte qui ne cessera jamais et se devra d'être acharnée. Mais je conviens que sur des millions de posts quotidiens, de tweets, il doit être difficile de débusquer les fakes, les harcèlements.
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