Ce sont des espèces herbacées qui poussent chaque printemps à partir d'une souche pérenne rustique. Seul leur système aérien est plus ou moins détruit par le gel. Elles peuvent vivre de longues années à la même place en fleurissant régulièrement. Achat en godets. Mouillez copieusement la terre des godets pour que les racines et les tiges soient bien vigoureuses avant la mise en place. Arrosez aussi le fond du trou si vous plantez en période chaude et un peu sèche. Le collet du plant doit affleurer la surface du sol. Facilitez-vous le travail en choisissant des vivaces qui se ressèment toutes seules: alchémille, ancolie, campanule, géranium vivace... En nettoyant les massifs lors d'un désherbage, prélevez les semis naturels pour les repiquer ailleurs. Soyez attentif à la hauteur des vivaces. Vendues en godets en fin d'hiver, ce sont encore de petits plantes buissonnantes, mais, quelques mois plus tard, certaines dépassent 1 m! Ouvrez l’œil, car diverses variétés d'une même espèce peuvent atteindre des tailles très différentes.
Le bon nombre de touffes au mètre carré
Petites plantes tapissantes: 25 à 40 pieds.
Plantes basses (25 à 40 cm): 12 à 15 pieds.
Plantes à moyen développement (50 cm à 1 m): 8 à 10 pieds.
Plantes à grand développement (1 à 2 m): 4 pieds.
La meilleure période pour les planter. En sol lourd ou sous climat rude ou très humide en hiver, procédez au printemps quand la terre se réchauffe et que l'enracinement est rapide. En sol léger, préférez l'automne, quand la terre est encore chaude. Un cas spécial: les plantes à racines charnues (pivoines, iris...), qui demandent une plantation en plein été (juillet - août) période de leurs repos. Faites des économies en les semant. De nombreuses plantes vivaces se sèment facilement en pots, terrines ou godets. Vous les repiquerez ensuite dans les massifs après développement de petites touffes. Plantez par taches. Au minimum 5 à 7 sujets identiques pour les petites vivaces, 3 à 5 sujets pour les moyennes. Les 'rappels' de plantes dominantes (grande campanules, delphiniums, pivoines ou autres) aident également à structurer un massif. Ne multipliez pas les espèces et variétés sur une petite surface. C'est un exercice difficile à réussir puis à entretenir! Entretien. Le bon arrosage. Les vivaces ont des tiges souples portant souvent des fleurs d'autant plus lourdes qu'elles sont mouillées par la pluie ou un arrosage. Évitez donc d'apporter de l'eau avec un arroseur oscillant ou un jet. Préférez le tuyau perforé et tourné contre terre, et changez-le de place régulièrement.
Vivaces: faites le bon choix
Dans certains coins ingrats du jardin, aucune végétation ne dure. Essayez les vivaces suivantes, sélectionnées pour leur très grande résistance.
Automne: anémone du japon, aster, herbe de pampa, marguerite d'automne, orpin, verge d'or
Hiver: armoise, lamier, santoline, bergenia
Petit pincement. Lorsque les vivaces démarrent au printemps, procédez sur certaines espèces à un petit pincement des jeunes tiges (à 15-20 cm de haut). Ce petit coup d'ongle incitera les plantes à développer des ramifications secondaires, et donc plus de tiges fleuries. Elles seront moins hautes mais plus trapues, avec une floraison plus généreuse et légèrement plus tardives. A faire en particulier sur : achillée, aster, gaillarde, delphinium, plox. touffe dégarnie au centre. En automne ou au printemps, prenez une bêche et détachez des mottes du sol avec leurs racines. Éliminez la partie dégarnie, trop vieille, pour ne garder que les éclats extérieurs bien vigoureux. Replantez immédiatement sans laisser les racines s'assécher.
Un terreau de choix. Chaque ver de terre mange l'équivalent de son propre poids par jour. On estime environ à 100 tonnes le poids des déjections annuelles de vers de terre par hectare de terrain. Ces déjections se présentent sous la forme de fins tortillons de terre déposés en tas. Ramassez-les: c'est un terreau très nutritif pour vos pots, bacs ou jardinières. Le "ver du fumier" - qui se distingue du lombric par sa taille plus petite et ses anneaux alternativement roses et blanchâtres - est indispensable à la transformation de vos tas de compost en terreau. Inutile de l'y introduire, il en trouve tout seul le chemin. Lorsqu'il laisse la place au ver de terre proprement dit, c'est que le compost est mûr. Épargnez les vers de terre. Pour éviter de les tronçonner avec votre motoculteur, travaillez en milieu de journée, période où ils se trouvent en profondeur. D'autre part, préférez la fourche bêche à la bêche plate. Le cri du ver de terre. Profitez d'un jour de pluie pour faire cette expérience: tapez du pied sur le sol de votre jardin. Normalement, vous entendrez un bruit de succion produit par le brusque mouvement des vers dans leurs galeries. C'est le cri des vers de terre!
- Si tous les vers de terre remontaient à la surface, il y en aurait environ 500 / M2. - On compte en moyenne 80 vers dans 100 cm3, qui digèrent plus de 1,5 tonne de terre par an. - On a identifié 146 espèces de vers de terre en France. - La masse représentée par les vers de terre est, sous nos climats, la troisième derrière les micro-organismes et les plantes. C'est la première biomasse animale. Les vers, dans une prairie, pèsent plus lourd que les vaches!
Le lombric, bien connu des pêcheurs et des jardiniers, est indispensable à la fertilité du sol: il se charge d'enfouir et de digérer les déchets végétaux, il draine la terre en creusant ses galeries, il renforce la structure du sol. Il opère en général à moins de 15 cm de profondeur, mais il peut creuser jusqu'à 1,80m. En hiver, il descend en dessous de la partie du sol prise par le gel et aide à briser les couches compactes. Son travail d'aération stimule celui des bactéries en leur apportant de l'oxygène. Ses plus grands ennemis sont les traitements chimiques, principalement insecticides. Une raison supplémentaire de ne traiter qu'en cas d'absolue nécessité.
bé justement en parlant de vers et sauvons les tu as lu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Le lombric, bien connu des pêcheurs et des jardiniers, est indispensable à la fertilité du sol: il se charge d'enfouir et de digérer les déchets végétaux, il draine la terre en creusant ses galeries, il renforce la structure du sol. Il opère en général à moins de 15 cm de profondeur, mais il peut creuser jusqu'à 1,80m. En hiver, il descend en dessous de la partie du sol prise par le gel et aide à briser les couches compactes. Son travail d'aération stimule celui des bactéries en leur apportant de l'oxygène. Ses plus grands ennemis sont les traitements chimiques, principalement insecticides. Une raison supplémentaire de ne traiter qu'en cas d'absolue nécessité.