J'ai écouté cet interview, c'est juste une critique des réseaux sociaux.
Elle dit que quand on tombe sur un article sur la guerre, par exemple, ça reste une info superficielle mais une info que l'on reçoit quand même et qui active une réaction émotionnelle qu'on peut avoir du mal à gérer.
Pour encaisser l'info, on clique sur "j'aime" par exemple, et elle considère que c'est une action d'enfant, qui entraine un faux sentiment de soulagement, qui n'empêche pas le sentiment d'impuissance.
Ok, mais alors quoi ? Quelle est sa solution ?
C'est bien joli de sous-entendre que le soutien virtuel n'est pas une attitude très mature mais dans ce cas l'impuissance est réelle, et on n'a pas le choix. Ce n'est pas du militantisme de canapé, même si on voulait faire notre valise pour aller aider les Ukrainiens, ça serait impossible.
Certains l'ont fait et ils ont été obligés de revenir rapidement.
Je trouve que c'est bien beau de critiquer, mais c'est quand même mieux d'apporter une alternative positive à ce qu'on critique. Là ce n'est pas le cas !
Parce que au final, elle rajoute de la culpabilité à une impuissance déjà existante, merci du cadeau ! Parfois c'est peut-être mieux de se taire que d'en rajouter !
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