Cas d’école dans un secteur où la pénurie de main-d’œuvre fait rage, le gastro les Grands Buffets, dans l’Aude, recrute à tour de bras. La direction a décidé d’indexer les salaires au coût de la vie : d’ici octobre, aucune fiche de paie n’affichera moins de 1 900 euros mensuels net.
Il faut dire que Louis Privat, le maître des lieux, a mis les moyens pour briser la spirale infernale dans laquelle sont plongées l’hôtellerie et la restauration. En janvier, il avait annoncé une augmentation de salaire moyenne de 30%, avec un traitement minimum, pour un plongeur par exemple, fixé à 1 750 euros net. De quoi faire rêver des millions de travailleurs pauvres qui galèrent avec un smic (1329 euros) ou pas loin. «On savait qu’il allait faire quelque chose, mais personne ne pensait que ce serait à ce point, se rappelle Stéphane Vacon, délégué du personnel et responsable de la réception de la marchandise aux Grands Buffets. Des salariés ont pu se projeter, certains ont pris dans la foulée un crédit pour acheter une maison ou une nouvelle voiture.»
Enfin des emplois difficiles qui sont reconnus... Mais vu le tarif d'un repas gastro chez lui... le patron narbonnais peut largement payer ses salariés à ce prix là... ce n'est que du rattrapage.
Si le personnel est stable et fidèle à sa maison, il y gagne sur la qualité du travail et également sur un gain de temps puis qu'il n'a plus à former son personnel à l'exigence de la maison... C'est rentable pour lui....