L'enquête sur la mort de Pierre Bérégovoy, qui s'est suicidé en 1993, a conclu formellement qu'il s'agissait d'un suicide avec l'arme de service de son officier de sécurité Sylvain Lesport voir ici. L'enquête a été bouclée rapidement et est restée discrète voir ici . Des théories du complot ont également été avancées, notamment celle selon laquelle il aurait été tué par un commando militaire voir ici . Des reportages sur sa mort sont disponibles sur des sites tels que YouTube4 et France TV Info voir ic .
avec l'arme qu'il avait dérobé à son garde du corp
Citation :
Circonstances Un mois après avoir quitté Matignon, Pierre Bérégovoy souffre d'une dépression que sa réélection à la députation ne permet pas de combler4. Le vendredi 30 avril, comme chaque fin de semaine, il prend le train pour rejoindre la commune dont il est maire depuis les élections municipales de 1983, Nevers. Le 1er mai 1993, jour de la Fête du Travail, il reçoit une délégation syndicale dans son bureau, puis va déjeuner en famille à Pougues-les-Eaux chez sa sœur, avant d'assister à une épreuve de canoë-kayak sur la Loire2.
Une fois ses devoirs d'élu accomplis, Pierre Bérégovoy se fait conduire à l'écart de la ville, le long des berges du canal de la Jonction, où il apprécie aller marcher le week-end5. Il demande à son chauffeur et à son garde du corps de le laisser seul. Moins d'un quart d'heure plus tard, vers 18 heures, son chauffeur et son garde du corps le découvrent inanimé6. Il s'est tiré une balle dans la tête en utilisant le revolver .357 Magnum qu'il avait subtilisé à son officier de sécurité dans la boîte à gants de sa Renault 251.