D’Antonioni à Agnès Varda, en passant par Claude Zidi ou Jacques Doillon, petit panorama de la carrière devant (et derrière) la caméra de l’immense Jane Birkin.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Blow-Up de Michelangelo Antonioni (1966) Deux ans après une petite apparition (dans Le Knack… et comment l’avoir de Richard Lester, qui a remporté la Palme d’or en 1965 tout de même), c’est chez l’immense Antonioni que Birkin va marquer les rétines, dans ce chef-d’œuvre et le temps d’une seule séquence.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Slogan de Pierre Grimblat (1969)
Peut-être pas le long-métrage le plus mémorable de la carrière de Jane Birkin, mais un film qui a une importance immense. Il faut resituer : on est deux ans après Blow-Up, l’actrice ne trouve pas énormément de rôles. Elle décide de passer une audition en France alors même qu’elle ne parle pas un mot de français ; audition qu’elle juge a posteriori épouvantable, mais qu’importe. On est en 1969 et la France est témoin de la rencontre entre Serge Gainsbourg et Jane Birkin – qui jouent des amants face à la caméra.
Le reste n’est qu’Histoire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. La Fille prodigue de Jacques Doillon (1981)
Jacques Doillon va offrir à Jane Birkin son premier vrai rôle dramatique et profond avec La Fille prodigue. L’histoire d’une relation de plus en plus ambiguë entre une jeune trentenaire et son père (incarné par Michel Piccoli), qui va être une double révolution pour Birkin.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Jane B. par Agnès V. d’Agnès Varda (1988)
Comme beaucoup d’autres, Agnès Varda va remarquer Jane Birkin dans La Fille prodigue. En sortira une grande et belle amitié importante du cinéma, qui commencera par cet objet hybride et à part. Mi-documentaire, mi-biopic reprenant par des saynètes des bouts de la vie de l’artiste (avec Alain Souchon ou Jean-Pierre Léaud) en jouant sur l’histoire de l’art, qui revient autant sur son histoire que sur sa vision de la vie, Jane B. par Agnès V. est un portrait sublime.
Deux petits bonus : Boxes de Jane Birkin (2007) et Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg (2022)
Le premier parce que c’est la seule fois où Birkin est passée derrière la caméra pour le cinéma (en dehors d’un téléfilm de 1992) ; une chronique familiale, une fois encore avec Michel Piccoli.
Le deuxième parce qu’il reprend la formule du documentaire-portrait, mais signé par la fille de l’intéressée ; plus intime que jamais, plus bouleversant aussi.