Comment pouvons-nous assurer que cette mixité profite à tous, sans créer de disparités ?

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La mixité scolaire est un sujet qui me tient à cœur. Je crois que c'est un principe fondamental de la République, qui permet de briser les barrières sociales et culturelles.

J'ai lu récemment un article qui faisait état d'une expérience de mixité scolaire entre un collège ghetto et un collège huppé. Les résultats étaient plutôt positifs, les élèves des deux établissements avaient appris à se connaître et à se respecter.

Cependant, la mixité scolaire n'est pas toujours facile à mettre en œuvre. Elle peut entraîner des tensions entre les élèves, notamment lorsque les différences culturelles sont importantes.

Je pense que la mixité scolaire est un objectif important, mais qu'il faut le mettre en œuvre avec prudence. Il est essentiel de former les enseignants à gérer les différences entre les élèves et de mettre en place des projets pédagogiques qui favorisent le dialogue et la compréhension mutuelle.[/btnlydie]

Pensez-vous que la cohabitation des enfants de riches et d'enfants de pauvres dans les écoles contribue à réduire les inégalités sociales ?

Les très riches ne veulent pas mettre leurs enfants là où ils seraient en contact avec des enfants susceptibles de nuire à la qualité de l'enseignement. A partir de là, par rapport à la liberté de chacun de scolariser son enfant ou il veut, je ne crois pas qu'il puisse exister dans la même école et sur le même banc un enfant de milliardaire et un enfant d'interimaire

En général le très riche met son enfant dans une école privée. C'est rare d'en voir dans une école public.
Moi j'ai eu des camarades venant de famille bien connu. Il avait pas de favoritisme en classe.

Tout dépend de la qualité de l’enseignement.

Personnellement, je suis plus pour des classes par niveau scolaire que par épaisseur du portefeuille.
Cela aurait au moins le mérite de niveler la population par le haut plutôt que par le bas comme aujourd’hui

Quoiqu’il en soit, nous savons tous que nous ne sommes plus depuis longtemps dans un monde à la Oui-Oui..

Majorelle a écrit:

Les très riches ne veulent pas mettre leurs enfants là où ils seraient en contact avec des enfants susceptibles de nuire à la qualité de l'enseignement. A partir de là, par rapport à la liberté de chacun de scolariser son enfant ou il veut, je ne crois pas qu'il puisse exister dans la même école et sur le même banc un enfant de milliardaire et un enfant d'interimaire

dans l'absolu ce serait fantastique

mais quid des récréations

la sécurité des uns et des autres

C'est pourquoi il existe des écoles public et privé...on ne mélange pas l'eau avec de l'huile

Chopin a écrit:

C'est pourquoi il existe des écoles public et privé...on ne mélange pas l'eau avec de l'huile

mon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je ne suis pas d’accord avec ton commentaire !! tu sembles penser que la mixité scolaire est une mauvaise chose, et qu’il faut séparer les élèves selon leur origine sociale ? Mais tu oublies que l’école est un lieu d’apprentissage, pas seulement des savoirs, mais aussi du vivre-ensemble !! la mixité permet de favoriser l’égalité des chances, l’ouverture d’esprit et le respect de la diversité... Crois-tu vraiment que l’on ne mélange pas l’eau avec de l’huile ? Au contraire, il existe des émulsions, comme la mayonnaise, qui sont délicieuses et nutritives Ne sois pas si fermé, et essaie de voir les avantages de la mixité pour tous...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Je ne met jamais de l'eau dans ma mayonnaise lol , dans le public tu auras toujours des élèves qui ferons tout pour amenés la violence comme le harcèlement scolaire et la violence physique...tandis que le privé les élèves serons plus respectueux vu que les parents payent cher et sont suivit

Chopin a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]   Je ne met jamais de l'eau dans ma mayonnaise lol , dans le public tu auras toujours des élèves qui ferons tout pour amenés la violence comme le harcèlement scolaire et la violence physique...tandis que le privé les élèves serons plus respectueux vu que les parents payent cher et sont suivit

dis ! très réducteur ton commentaire ! tu fais une généralisation abusive en disant que les élèves du public sont violents et que ceux du privé sont respectueux !! tu ignores que la violence scolaire peut exister partout, et que le respect ne dépend pas du prix de la scolarité... Tu te prives aussi de la richesse des échanges et des rencontres que la mixité scolaire peut offrir. et ,puis tu sais, la mayonnaise n’est pas le seul exemple d’émulsion Il y a aussi le lait, le beurre, la crème, le chocolat… Tous ces produits sont délicieux et variés, et ils sont le résultat du mélange de l’eau et de l’huile Ne sois pas si catégorique, et essaie de voir les bienfaits de la mixité pour tous

Chopin a écrit:

C'est pourquoi il existe des écoles public et privé...on ne mélange pas l'eau avec de l'huile

Bah c'est pas vrai... les écoles privées ne sont pas forcément faites pour les riches et le public pour les pauvres. En tout cas en province.

Moi j'ai mis mes enfants dans les 2, parce que j'avais à chaque fois une raison particulière, qui pouvait être l'accès, ou alors les sections proposées.

D'ailleurs c'est faux de dire qu'il n'y a pas d'agressivité dans les établissement privé. Ma fille a été scolarisé en 6ème dans un collège privé catho pour une question de bus, qui était coté dans les meilleurs de France. Ca ne l'a pas empêché de se faire harceler et agresser violement.
Il y a pas loin de chez moi un lycée très réputé dans la région, et c'est également un haut lieu de deal.

Les établissements privés sont en général loin de l'image que les médias nous ont donné dernièrement de Stanislas !

Oui mais y'a quand même plus de cas de violence dans le public que dans le privé sinon à quoi servirais l'école privé?

Sur le principe, ça ne sert pas à avoir "moins d'agression", c'est pas la raison d'être des écoles privées.
Leur raison d'être, c'est que c'est des entreprises commerciales qui proposent un enseignement, comme un organisme de formation.

Oui mais qui a un cout...donc forcement plus encadré cela dit j'ignore les prix mais ce n'est pas donner à tout le monde

C'est pas forcément si cher, en tout cas ça ne l'était pas quand mes enfants étaient scolarisés. Plus on monte, plus les prix sont élevés par contre.

Ceci dit, il y a tous les prix.

A tout les prix cela peut vouloir dire une éducation différente...plus laxiste

Non, pas du tout ! c'est pas dans les écoles où on paye le moins cher qu'il y a plus de laxisme. C'est une vision un peu manichéenne, et c'est pas si simple.

Un de mes fils a été scolarisé en public, et ça ne rigolait pas du tout dans le collège, c'était même bien plus strict, car les effectifs étaient important.
(les effectifs par classe, par contre, c'est effectivement une différence qui peut y avoir entre le privé et le public)

D'ailleurs quand on a un enfant à scolariser, ce qui compte, c'est l'école dans laquelle il se sent bien.

Ok mais alors pourquoi une différence de prix?

Les locaux, les moyens, le matériel pédagogique, les effectifs par classe, la sélection des profs, les subventions (ou pas), les sorties scolaires... et la sélection par l'argent !

Majorelle a écrit:

Les locaux, les moyens, le matériel pédagogique, les effectifs par classe, la sélection des profs, les subventions (ou pas), les sorties scolaires... et la sélection par l'argent !

Et surtout, surtout la sélection de l'élève, cursus scolaire en totalité (du primaire pour mes filles), pour l'ainée nous étions convoqué chez le "Père" directeur de l'établissement, entretien verbal de l'enfant en premier et si "OK" entretien avec les parents, aucune réponse immédiate, avisée par courrier que l'élève est acceptée.
Ce qui bien sur contribue fortement aux % de réussite d'examen.
(Heu, détail pour ceux qui ne savent pas mes filles sont métis franco-marocains)

A mon époque l'école était: une pour les filles et l'autre pour les garçons.
Nous n'étions ensemble.
Et en CET à mon époque que des garçons.(j'ai 79 ans)

A mon époque l'école était: une pour les filles et l'autre pour les garçons.
Nous n'étions pas ensemble.
Et en CET à mon époque que des garçons.(j'ai 79 ans)

Suis pas d'accord, on peut trouver dans des écoles publiques des nuances de niveau financier chez les parents, et de grandes amitiés peuvent naître qu'il y ai ou pas d'argent dans leur foyer, l'enfant fait souvent en fonction de ses affinités comme nous adultes !

j'écoute a écrit:

Majorelle a écrit:

Les locaux, les moyens, le matériel pédagogique, les effectifs par classe, la sélection des profs, les subventions (ou pas), les sorties scolaires... et la sélection par l'argent !

Et surtout, surtout la sélection de l'élève, cursus scolaire en totalité (du primaire pour mes filles), pour l'ainée nous étions convoqué chez le "Père" directeur de l'établissement, entretien verbal de l'enfant en premier et si "OK" entretien avec les parents, aucune réponse immédiate, avisée par courrier que l'élève est acceptée.
Ce qui bien sur contribue fortement aux % de réussite d'examen.
(Heu, détail pour ceux qui ne savent pas mes filles sont métis franco-marocains)  

Pour ma part, je n'ai pas connu de "sélection" à l'entrée ni sur dossier. Par contre effectivement, pour mon fils qui avait du mal à suivre du fait de son hyperactivité, il a été poussé vers la sortie en 5ème.
Mais c'est dans un autre établissement privé catho spécialisé que je l'ai inscrit, ce qui lui a fait le plus grand bien.

Majorelle a écrit:

j'écoute a écrit:

Majorelle a écrit:

Les locaux, les moyens, le matériel pédagogique, les effectifs par classe, la sélection des profs, les subventions (ou pas), les sorties scolaires... et la sélection par l'argent !

Et surtout, surtout la sélection de l'élève, cursus scolaire en totalité (du primaire pour mes filles), pour l'ainée nous étions convoqué chez le "Père" directeur de l'établissement, entretien verbal de l'enfant en premier et si "OK" entretien avec les parents, aucune réponse immédiate, avisée par courrier que l'élève est acceptée.
Ce qui bien sur contribue fortement aux % de réussite d'examen.
(Heu, détail pour ceux qui ne savent pas mes filles sont métis franco-marocains)  

P/222our ma part, je n'ai pas connu de "sélection" à l'entrée ni sur dossier. Par contre effectivement, pour mon fils qui avait du mal à suivre du fait de son hyperactivité, il a été poussé vers la sortie en 5ème.
Mais c'est dans un autre établissement privé catho spécialisé que je l'ai inscrit, ce qui lui a fait le plus grand bien.

Collège
Pour l’entrée en 6ème :

Au vu du grand nombre de demandes reçues, les dossiers d’inscription déposés pour les classes de 6e sont désormais placés directement sur liste d’attente. Merci de votre compréhension.

– Date d’ouverture des inscriptions : à partir du 18 septembre 2023

– Réponse aux familles : à partir du 2 octobre 2023

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

De fait en date du 18/09/2023 les "inscriptions" était déjà complète (petit frère ou sœur des collégiens).

Voir sur le lien le "Règlement intérieur" (très intéressant et vrai)

Notre système scolaire étant différent à celui en France il est difficile de comparer. Pour ce qui est des écoles privées tous dépens du type d'enseignement. Les frais peuvent variés si c'est une école haut standing ou spécialisée dans l'enseignement.
J'ai à 10 km de chez moi une école qui a une approche pédagogique particulière, les enfants sont suivi de façon à pouvoir développer leurs compétances à leur rythme. Les élèves peuvent venir d'une famille riche ou d'une famille modeste. Le principe en fin de scolarité l'enfant à le même bagage scolaire que les autres qui ont suivi un programme classique.
Mon homme a été scolarisé dans une école pour aveugle et malvoyant, il a appris les même chose que moi.

Jadis........pauvre ou riches tout le monde était a la même école....
Enfin......JADIS !

Gustine a écrit:

Jadis........pauvre ou riches tout le monde était a la même école....
Enfin......JADIS !

Je ne crois pas... Quand l'école n'était pas obligatoire, les personnes fortunées louaient des précepteurs pour leurs enfants. Les conditions scolaires étaient difficiles, pour les enfants du peuple, mais les autres avaient une situation privilégiée dans le cadre privé.

Le temps des instituteurs

Citation :

On allait à l'école seuls, à pied. Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures. Il n'y avait pas de cantine, on amenait avec soi sa gamelle, qu'on pouvait réchauffer sur le poêle. Mais on mangeait surtout du pain et du fromage. C'était un poêle à charbon, rond. Ses tuyaux servaient à chauffer la classe. Le feu était allumé par les enfants et l'un de nous était de corvée pour aller chercher le charbon.

Au CP en 1926

Le texte en citation me fait penser au histoire du petit nicolas

Je sais qu'il y a eu des expériences allant dans ce sens aux Etats-Unis, appelées Bussing, il doit y avoir un demi-siècle ou moins. Des bus faisaient la navette entre quartiers pauvres et banlieues middle-class, et le contraire. Je ne sais pas ce que cela a donné.

L'idée, toujours séduisante sur le papier, renvoie à la bonne vieille lutte des classes, même si ce concept est aujourd'hui traité par le déni, alors qu'il n'a jamais été autant d'actualité.

Je me souviens d'une annexe citadine du collège de banlieue où j'avais collectionné les comparutions en conseil de discipline. On m'y avait transféré et d'entrée de jeu, j'ai vu que le climat était très différent du collège banlieusard. Les classes n'étaient pas surchargées, on était vingt dans cette classe de Cinquième, il y avait une bibliothèque avec un piano, les camarades de classe étaient vêtus correctement, plus ouverts, s'intéressant les uns aux autres au-delà des sempiternelles conversations tournant autour du foot et des blagues lourdes et autres taquineries répétitives que l'on qualifierait à ce jour de harcèlement. L'enseignement même était de meilleure qualité, avec des profs plus âgés, plus posés, mieux impliqués.
On était pas à Oxford mais bel et bien dans l'enseignement public. Cela se passait tout simplement dans un meilleur quartier.

Alors je vois venir d'ici les objections. Oui, l'autre collège était en banlieue (une banlieue de 1973, rien à voir avec ce que désigne ce terme aujourd'hui), donc les élèves étaient forcément des nazes, tandis que ceux du collège citadin, d'un meilleur milieu, autrement dit des bourges, étaient plus beaux, mieux fringués et moins c...s.
Le fait est qu'ils savaient d'où je venais et pourquoi, et qu'ils m'ont accueilli sans faire de commentaires. Idem des profs et du Surveillant général (le proviseur d'alors).

J'ai passé dans ce collège citadin ma meilleure année scolaire. Parce que j'ai compris après coup que j'y avais expérimenté une émulation positive, tandis que dans le collège banlieusard, j'étais tiré vers le bas. Ce qui n'a pas manqué de se reproduire l'année suivante, qui fut la dernière de ma scolarité.

Les " non-initiés " connaissent mal la vie dans les banlieues et donc les problèmes que peut poser la mixité scolaire.
Ci-dessous quelques " flash " extraits de deux textes. Ce ne sont là bien évidemment que des extraits, les textes en question examinant les problèmes d' une façon beaucoup plus complètes et préconisent diverses solutions.




Premier texte.


Farid Ben Moussa est un militant de Vénissieux dans le Rhône. Il milite pour la mixité sociale au sein des villes et dans l' éducation nationale. Il a récemment donné une interview au syndicat de professeurs SGEN CFDT .
Cette interview est intéressante car pour défendre son idée de mixité il décrit certaines coutumes  des banlieues. 


Extraits de l' interview relatifs aux us et coutumes dans les quartiers. 


" A la restauration on sort parfois des élèves parce qu’ils mangent du porc aux repas parce que ces enfants se faisaient agresser. "


" on n’en veut  pas [de la mixité ] car on souhaite que les enfants restent dans le giron familial : que les garçons ne fréquentent pas les filles, ne pas manger de porc, .... que les filles n’aillent pas à la piscine...... les islamistes des quartiers ne veulent pas qu’ils voient autre chose. les dealeurs veulent aussi avoir les jeunes sous la main quand ils sortent de l’école pour leur trafic........ .


Un bon élève, c’est quelqu’un que l’on rejette.  Dès lors, si on est bon élève, si on est trop gentil avec le prof, on risque de se faire frapper à la sortie.  "


L' interview :
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Deuxième texte.


Une confirmation de problèmes rencontrés avec des immigrés est donnée lors d' une conférence  à Lyon sur la mixité au sein de l' éducation nationale. L' intervenant est un sociologue, Hakim El Karoui.


"
....Hakim El Karoui se lançait ensuite dans une explication utilisant des données que le public n'est pas habitué à entendre. "Contrairement à ce qu'on pense, on peut faire des statistiques ethniques en France", posait-il, comparant ensuite les différences d'intégration selon les sexes et les pays d'origine.
.....
"Les Portugais et les Maghrébins  sont arrivés en même temps et dans les mêmes volumes. Taux de chômage, nombre de gens sans formation, mariages non mixtes, les chiffres n’ont rien à voir", poursuivait Hakim El Karoui, indiquant qu'il y avait le double d'hommes maghrébins sans emploi ni formation par rapport aux hommes d'origine portugaise


source : 
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