Arthur s'exile en Belgique
Le célèbre animateur de TF1, jusqu'à présent résident fiscal en France, réside désormais officiellement en Belgique. Sa fortune est estimée à 200 millions d'euros. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'animateur a gagné 305 millions d'euros en revendant sa société de production (Abdelak Senna-AFP)
Arthur s'en va. Le célèbre animateur de TF1 a décidé de quitter la France et de s'exiler. Il a choisi la Belgique, et réside désormais officiellement à Uccle, une banlieue chic au sud de Bruxelles, où se sont déjà installés de
nombreux exilés fiscaux français: Paul Belmondo, Claude François Jr, des membres des familles Taittinger ou Mulliez...
Cette nouvelle adresse officielle a été déclarée par Arthur lui-même il y a quelques semaines auprès des autorités luxembourgeoises. Elle remplace l'adresse située à Paris qu'il avait fournie auparavant.
Un exil qui n'est pas motivé par la gastronomie, le climat ou les paysages, mais très probablement par des raisons fiscales.
Un jackpot de 305 millions d'euros
Abandon des mandats françaisArthur vient simultanément d'abandonner ses mandats de dirigeant dans 11 sociétés françaises qui lui appartiennent: Satisfaction the television agency (qui produit
Vendredi tout est permis), AW Radio (qui détient
Ouï FM), Arthur World Participation Group (AWPG), A World Finance, AW Art, AW Etoile, AW Marceau, AWI, Luzarches la Rigalle, Serenity Films Company et Serenity Fiction. A chaque fois, il est remplacé par son bras droit de longue date, Judith Aboulkheir.
L'avocat fiscaliste Hervé Israël décrypte: "abandonner ses mandats de dirigeant en France réduit l’activité en France, et accrédite vis-à-vis du fisc le fait que la résidence fiscale n’est plus en France".
Car l'animateur -de son vrai nom Jacques Essebag- dispose d'une fortune importante: la 229ème de l'Hexagone selon
Challenges, qui la chiffre à 200 millions d'euros. Cette fortune provient de la vente de ses 50% dans ASP (devenu Endemol France), qui lui a rapporté au total 305 millions d'euros en deux temps (80 millions d'euros en 2001, puis 225 millions d'euros en 2007).
"Fiscalement, l'intérêt de la Belgique est limité concernant l'impôt sur le revenu, mais il n'y a pas d'impôt sur la fortune, ni sur les plus values de titres", explique Hervé Israël, avocat associé chez Holman Fenwick Willan. Lire la suite
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