Neuf mois après l'attentat qui a décimé sa rédaction en janvier, Charlie Hebdo tourne un peu plus la page. Après le départ de deux figures emblématiques de l’équipe, celle-ci a quitté ce mardi le siège du quotidien Libération qui les hébergeait depuis cette date. Direction ses nouveaux locaux à Paris.
"Ils sont partis aujourd'hui. Le déménagement s'est étalé sur plusieurs jours", a expliqué une source à l'AFP. Interrogée, la direction de Charlie n'a pas souhaité faire de commentaire. Seule certitude, ce déménagement à la rentrée dans des bureaux ultra-sécurisés du XIIIe arrondissement de Paris était prévu depuis des mois. Le temps de quitter le siège de Libération, qui les avaient accueilli en signe de solidarité deux jours après l'attaque du 7 janvier.
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Johane, je ne pense pas qu'ils ont une garde de protection, et si ils l'ont ça va être du privé, donc nous sommes pas touché ! les meilleurs sont partis .... :(
J'ai été simplement choqué et j'ai eu de la peine. Sur le coup j'ai cru à une farce puis ensuite à un cauchemars dont on ne se réveillé pas.
Avec la distance et du recule j'ai réfléchi et je me suis dit que je n'étais plus Charlie car quand des personnes de la rue, des palestiniens ou des militants politiques meurt, peu de personnes les pleurent, font une minute de silence pour honorer leur mémoire ni manifestent et en parlent pendant des mois dans les merdias. Donc non je n'arrive plus à être Charlie.
Je n’adhère pas à un certain nombre de leurs idées mais ils ne méritaient pas un attentat sous de faux drapeau ni des morts. Paix à leurs âmes.
Je trouve que cette mort est stupide et injuste.
Hadopi c'est la loose... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Dernière édition par elrach le Mer 30 Sep - 19:11, édité 1 fois
@ngie
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Le Nouveau statut d'"entreprise solidaire de presse" pour Charlie Hebdo ne pourra que rassurer les collaborateurs du journal, surtout face à des situations dramatiques.
Laurent Sourisseau, , nouveau directeur de publication souhaite lui en finir avec les caricatures de Mahomet, si souvent reprochées au journal.
Laurent Sourisseau qui a vu ses collègues et amis abattus sous ses yeux explique :
:«Nous avons dessiné Mahomet, pour défendre le principe que l'on peut dessiner ce qu'on veut. C'est un peu étrange: on attend de nous d'exercer une liberté d'expression que plus personne n'ose exercer. Nous avons fait notre boulot. Nous avons défendu le droit à la caricature. Maintenant, d'autres vont prendre le relais » .
Les nouveaux locaux en effets seront ultra – sécurisés. A leurs frais c’est fort possible à l’avenir.
Auparavant :
Des protections policières existaient pour les dirigeants du journal Début novembre 2011, après l'incendie du siège alors situé dans le 20e arrondissement de Paris, provoqué par l'envoi d'un cocktail Molotov contre les vitres, le journal et ses dirigeants ont été placés sous protection policière.
Des policiers encadrèrent Charb, tout comme le dessinateur Luz et le directeur de la rédaction, Riss, en raison des menaces proférées à leur encontre.
Depuis décembre 2012, Charb vivait toujours sous protection policière.
Plus tard arriva un drame de plus en France
Drame sans précédent, qui marquera les esprits à vie.
D’autres ont suivi cette année.
Je pense à l’attentat en Isère du 26 juin 2015. Que d'émotions, de révoltes en nos coeurs, Une fois de plus.
En relation avec le journal :
Dans les galeries marchandes depuis janvier , Ont pouvait voir (dans certaines villes) des gardiens en faction , près de l'endroit ou les journaux de Charlie était déposés. Personne ne se pressait à l'acheter , pour ne pas dire plus.