La vente d’épouse est une coutume observée en Angleterre à la fin du xviie siècle qui permettait de mettre fin, par consentement mutuel, à un mariage insatisfaisant, lorsque le divorce n’était accessible qu’aux plus riches. Après un rituel durant lequel la femme était publiquement exhibée, un collier au cou, à la taille ou au bras, par le mari, celle-ci était vendue aux enchères au plus offrant. La vente d’épouses sous sa forme « rituelle » semble être une coutume « inventée », née vers la fin du xviie siècle, bien qu’on rapporte un cas de 1302 où quelqu’un « a accordé sa femme par acte écrit à un autre homme ». Le témoignage d’une femme devant un tribunal de Leeds en 1913 déclarant qu’elle avait été vendue à l’un des amis de son mari pour une livre sterling est le dernier cas connu de vente d’épouse en Angleterre.