Michel Platini, suspendu quatre ans de toute fonction liée au football, souhaiterait "formellement démissionner au cours du congrès extraordinaire électif de l'UEFA d'Athènes le 14 septembre", qui désignera son successeur à la présidence, a-t-il indiqué ce mercredi dans un communiqué.
L'ancien capitaine des Bleus, sanctionné dans l'affaire du fameux paiement controversé de 1,8 M EUR, n'a en effet pas formellement démissionné de la présidence de l'UEFA, comme l'avait indiqué plus tôt dans la journée le directeur des affaires juridiques de l'UEFA, Alasdair Bell. "J'ai annoncé ma décision de démissionner de mon mandat de président de l'UEFA, le 9 mai 2016, à la suite du jugement du Tribunal arbitral du sport (qui a réduit sa peine de 6 à 4 ans). Je confirme cette décision", expose Platini. Le Français de 60 ans "aspire à présenter cette démission face aux 55 (fédérations) qui composent l'UEFA" et qui l'ont élu à trois reprises (depuis 2007). Le triple Ballon d'Or entend leur exprimer sa "reconnaissance pour leur soutien" et veut "également pouvoir partir en leur disant les yeux dans les yeux que jamais (il n'a) trahi leur confiance, ni failli à (ses) devoirs ou à (ses) valeurs". "J'ai tout simplement envie de leur dire au revoir au grand jour, heureux et fier de ce que nous avons fait ensemble pour le football", conclut-il. D'ici le 14 septembre, l'UEFA sera représentée par son vice-président senior, l'Espagnol Angel Maria Villar. C'est lui qui remettra notamment le trophée de l'Euro-2016 en France au vainqueur le 10 juillet. Le Néerlandais Michael van Praag, 68 ans, vice-président du comité exécutif de l'UEFA depuis 2009, bref candidat à la présidence de la Fifa en 2015 avant de se retirer, est le premier à s'être présenté mercredi pour tenter de succéder à Platini.