Qui aura eu en sa famille des victimes de la route, mortes sur le coup, ou handicapés gravement à vie,
saura comprendre mieux encore, ce que peuvent endurer les victimes et leur famille.
Si seulement cette affaire pouvait marquer l'opinion, afin que les alcoolisés, les drogués, et ceux qui
ne respectent rien au code de la route, puissent se rendre responsable de leurs actes futurs, et réagissent avant que de commettre l'irréparable.
Dans ma famille, il y a eu hélas (comme dans d'autres j'imagine) trop de victimes de la route.
Le prix de la douleur est immense, dans de tels cas, le pretium doloris doit--être pris en compte.
La douleur n'a pas de prix, et pourtant , lors d'un procès à terme elle est évaluée.
Ce qui ne rendra jamais la vie ou la santé aux victimes, bien hélas.
Que ce soit une ou plusieurs personnes qui ont subi de tels graves accidents provoqués par des inconscients, sans réflexion morale, la douleur est la même.
Depuis l'accident, plus encore, dès l'ouverture du procès, j'ai pensé à toutes ces victimes de chauffards, je pense à celles qui sont encore en vie, que vont-elles penser. Bien sur dans les cas graves, du genre de cet accident là, il y a procès. Mais, bien que la peine puisse dans ce cas paraitre mineure à certains, Je dirai: Et les autres, tous les autres qui furent victimes de fous de la route, que penseront-ils de tout ceci, bien qu'ils y eut procès en toute logique.
Le chauffard (les) qui les aura gravement handicapé (à vie) aura-t-il fait (auront-ils fait) de la prison, difficile à envisager!
De mon avis, ces victimes de la route risquent d'y réfléchir!
Dans ma famille, des proches ont été hélas victimes de chauffard. Dans la liste longue , l'un en a réchappé, le chauffeur lui était alcoolisé (décédé); ce proche (Mon Fillleul) en a réchappé, mais gravement blessé, coma, défiguré, problèmes aux jambes etc, et des mois d’hôpital (1983) séquelles graves Un autre proche (N) a réchappé à l'accident (il ne conduisait pas) les autres sont morts, lui a fini paralysé (1988) , Puis une autre (N) 1996, coma etc .. Puis 1996 Un autre très grave accident dont fut victime ( M-F) ; handicapé à vie, séquelles gaves (coma). Ensuite fin 2015 ou 2016 (N) Victime elle aussi d'un chauffard, récidivisme qui lui non plus ne respectait rien etc .. Elle est décédée laissant un fils de 11 ans.
Les familles elles aussi sont éprouvées grandement : le préjudice moral est grand pour elles aussi, tant la douleur morale et physique d'un proche (percuté par un irresponsable) est immense, et quand ce n'est pas au décès qu'elles doivent faire face, elles souffrent chaque jour à voir les souffrances de l'accidenté.
Je peux comprendre tous vos témoignages indignés.
Lorsque dans une famille arrive un tel drame, (là ce sont deux familles touchées) c'est extrêmement dure à vivre. Malgré la douleur de voir au quotidien souffrir la personne handicapé à cause d'un chauffard, il faut bien " donner le change" afin d'encourager la victime (les) et se battre à ses cotés, pour aider à sa reconstruction morale. Et sans jamais lui faire voir notre souffrance, de le voir aussi abimé et en de telles souffrances morales et physiques. Souffrances, vécues (endurées) dignement.
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