Gianni Scarpa, âgé de 64 ans et propriétaire de la plage privée de Punta Canna au bord de la ville italienne de Chioggia, fait polémique en Italie. En admirateur de Benito Mussolini, il a transformé son club en rendez-vous de l'ultra-droite.
«Ordre, propreté, discipline.» Après un rapide coup d’oeil au panneau d’entrée de la plage privée Punta Canna, difficile de douter des opinions politiques du gérant. Gianni Scarpa, 64 ans, est le patron de cet établissement balnéaire situé à proximité de Venise. Admirateur du dictateur fasciste Benito Mussolini, il a fait de son club une place incontournable des amateurs de bruits de bottes.
C’est un reportage du quotidien La Repubblica publié le 9 juillet qui a fait exploser la polémique. Paolo Berizzi, journaliste du titre transalpin, a remarqué durant sa visite de nombreuses références au «Duce» ainsi qu’au nazisme, notamment des affiches de propagande. De plus, deux fois par heure, des messages de Gianni Scarpa sont diffusés sur des hauts-parleurs. «Les gens mal élevés me dégoûtent, les gens sales me dégoûtent, la démocratie me dégoûte. Je suis favorable au régime [fasciste] mais, ne pouvant pas l'appliquer hors de chez moi, je l'applique chez moi», peuvent notamment entendre les clients de Punta Canna.
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L'alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises. Voltaire