Si un moustique pique un criminel sur les lieux de son méfait, il sera peut-être possible un jour de l'identifier grâce à l'ADN de son sang récupéré dans l'estomac de l'insecte. Une étude sur le sujet a été publiée lundi dans la revue PLOS ONE.
Des scientifiques de l'université Nagoya au Japon ont montré qu'il était possible de déterminer à qui appartient l'ADN du sang ingéré par un moustique jusqu'à 48 heures après la piqûre.
«Cette technique peut aider le travail de la police pour identifier qui se trouvait sur les lieux d'un crime», relève le chercheur Toshimichi Yamamoto. «A l'avenir, cette technique pourrait fournir suffisamment de preuves pour condamner un délinquant».
Personne ne savait jusqu'à présent pendant combien de temps le sang sucé par un moustique permettait d'identifier l'ADN qu'il contient avant qu'il ne se dégrade.