Un exposant du salon réservé aux professionnels du secteur de la sécurité intérieure des États vendait des "équipements de torture illégaux", découverts par Amnesty International.
Matraques à pointes, boucliers à décharges électriques, fourches antiémeute: Amnesty International a découvert des "équipements de torture illégaux", au salon Milipol Paris, qui a décidé d'expulser un exposant, a appris jeudi l'AFP de sources concordantes.
"Le stand en question a été immédiatement fermé, mercredi soir, sous contrôle d'huissiers", a déclaré jeudi la directrice du salon Muriel Kafantaris, et l'exposant a été définitivement interdit d'exposer à Milipol.
"Le responsable d'Amnesty International était là mardi jour d'ouverture du salon avec nous. Il nous a fait part de son rapport", a-t-elle ajouté.