D'abord, la présence d'un point d'eau (mare ou récipient semis enterré) qui permettra aux oiseaux de s'abreuver et de se baigner au plus fort de l'été et aux crapauds de se rafraîchir. Ensuite, des passages doivent être aménagés à travers la clôture ou le mur d'enceinte pour permettre aux animaux terrestres comme le hérisson de circuler librement. «Enfin, le jardin doit présenter une grande diversité de milieux: présence de zones d'ombre et de zones ensoleillées, de haies végétales, de fleurs mellifères variées, d'un carré d'herbe non tondu et d'un espace sauvage», énumère Gilles Carcassès.
Les oiseaux qui se rient des barrières de toutes sortes, sont des visiteurs assidus à l'image des mésanges, rouges-gorges, pinsons et autres moineaux. Mais d'autres, comme les grimpeurs (pivert, pic-épeiche, sittelle...), les rapaces (épervier, faucons) les chardonnertes ou les huppes, dans les régions du sud de la Loire, pointent aussi leur bec de temps en temps. Hormis quelques chapardeurs (pigeons, étourneaux et plus récemment la perruche verte à collier), ils sont, en outre, de solides alliés pour le jardinier qu'il débarrasse des pucerons, chenilles, mulots et autres ravageurs des cultures.
Le hérisson dévoreur de limaces Un abri à chauve-souris installé sur le tronc d'un arbre. Un autre animal volant, qui n'est pas un oiseau, apprécie la compagnie de l'homme. Il s'agit de la chauve-souris qui dévore, le soir venu, quantité de moustiques et de papillons nocturnes comme la noctuelle dont la chenille dévore les légumes du potager. L'installation, pendant l'été, d'abris appropriés sur le pignon de votre maison ou sur un gros tronc d'arbre, permet à ces petits mammifères, et notamment à la pipistrelle, de se reposer pendant la journée. «Parfois, il suffit de laisser un volet en bois ouvert en permanence, pour que les chauve-souris aille se cacher derrière» souligne Gilles Carcassès.