Les ours polaires ne trouvent plus assez de phoques pour se rassasier et le problème va aller en s'empirant avec le changement climatique d'après une étude jeudi montrant que le métabolisme du roi de la banquise est plus élevé qu'estimé.
"Nous avons découvert que les ours polaires ont en réalité des besoins énergétiques beaucoup plus élevés que prévu", a expliqué Anthony Pagano, le principal auteur de cette étude publiée dans la revue Science.
"Ils ont besoin d'attraper beaucoup de phoques" pour satisfaire un métabolisme 1,6 fois plus important que celui avancé par de précédentes estimations, selon ce scientifique de l'université de Santa Cruz en Californie.