Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales pointe des lacunes dans la recherche et la surveillance des perturbateurs endocriniens. Et estime que les impacts de ces substances ne sont pas suffisamment étudiés. La France n'a pas mis en œuvre les moyens suffisants pour surveiller et étudier les perturbateurs endocriniens - comme les pesticides, détergents, solvants et plastifiants - malgré les craintes sur leurs effets nocifs sur la santé et l'environnement, estime un rapport rendu public ce vendredi.
Présents dans de nombreux produits de consommation courante, des cosmétiques aux produits d'entretien jusqu'à passer dans la chaîne alimentaire, ces substances qui peuvent pourtant interférer avec le système hormonal sont encore mal connues. Or, la liste des maux dont elles sont soupçonnées est longue, alimentant une inquiétude grandissante de la population.