Dix ans après la dégradation d'une ligne SNCF, les membres du "groupe de Tarnac" vont être jugés à Paris. La qualification terroriste de l'affaire a néanmoins été écartée. Présentés en 2008 comme de dangereux terroristes "d'ultra-gauche", ils sont jugés dix ans plus tard notamment pour la dégradation d'une ligne SNCF: le procès de huit membres du "groupe de Tarnac" qui s'ouvre mardi à Paris pourrait être aussi celui des dérives d'une enquête sous influence politique.
a affirmé Me Jeremie Assous, avocat de Julien Coupat. a écrit:
« Ça va être l’autopsie d’un fiasco. L’ensemble des magistrats instructeurs n’ont eu pour seul objectif que de couvrir les manipulations de la police »
10 ans et aucune certitude, Il semble que beaucoup d’enquêtes se soldent par des non lieu ... à suivre !
Procès du “groupe de Tarnac” : le tribunal se rendra sur les lieux du sabotage
Mis en cause il y a dix ans pour terrorisme, ils sont jugés seulement pour dégradation de ligne SNCF: au premier jour du procès des huit militants du “groupe de Tarnac”, le tribunal a décidé de se rendre bientôt sur les lieux du sabotage. La défense, qui dénonce une instrumentalisation politique et les méthodes des services antiterroristes dans cette affaire retentissante, réclamait ce déplacement à Dhuisy (Seine-et-Marne), une mesure exceptionnelle. Objectif: vérifier les éléments d’un procès verbal de police, que la défense considère comme un faux alors qu’il constitue une pièce centrale de l’accusation.