Le 6 juin 2018 Bonjour à Toutes[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et Tous[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] " Actrices et Acteurs des années passées , à Maintenant "Aujourd'hui " Mme ARLETTY[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ARLETTY LÉONIE BATHIAT dite (1898-1992)
Née Léonie Bathiat, d'un père ajusteur et d'une mère lingère,
Arletty ne connut la célébrité au cinéma que tardivement.
Sa beauté grave, presque tragique, son maintient, sa voix
toute en rupture de ton, impétueuse ou mélancolique,
brouillèrent les images qui la réduisaient à de faciles
stéréotypes. Son interprétation la plus marquante reste
sans conteste celle de Garance dans
Les Enfants du paradis (1944), même si la fameuse
réplique d'
Hôtel du Nord (1939) :
« Atmosphère, atmosphère... », lui ouvre l'accès
au Paris populaire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]LEONIE ARLETTY Encyclopédia Universalys
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'école de l'opérette
Elle connaît une enfance heureuse : la vie quotidienne
à Courbevoie, coupée de séjours en Auvergne,
s'écoule doucement. La mort de son père en 1916
perturbe l'ordre établi.
La voici, avec sa mère, tourneuse d'obus, puis dactylo.
« Mince comme un haricot vert », d'après son ami Rip,
elle devient mannequin avant que deux hommes
infléchissent son destin.
L'un, confiant dans l'intelligence de sa protégée,
affine son goût, lui apprend ce qu'est la beauté.
L'autre, Paul Guillaume, lui ouvre le théâtre
avec deux recommandations :
la première pour l'Odéon, la
seconde pour les Capucines.
Elle choisit par hasard les Capucines. Le directeur,
Armand Berthez, la jauge et l'engage.
Dans ce théâtre bonbonnière suprêmement mondain,
Arletty (ainsi l'a baptisée Berthez) parfait ses gammes
et s'ébroue dans le Paris des Années folles.
Elle joue les revues qui, en déployant un éventail
de scènes et de tableaux, passent au crible l'actualité
politique ou scandaleuse. Sur la scène minuscule,
la troupe féminine danse un peu et détaille des couplets irrévérencieux.
À ces jeux, des spécialistes comme Rip, Mirande
ou Quinson – Guitry, un peu plus tard – gagnent
à tous les coups. Arletty se hasarde au cabaret, où
sa voix, plus acide que l'oseille, entretient la bonne
humeur. Aussi va-t-elle, dès 1928, s'épanouir dans
l'opérette et ravir Maurice Yvain (
Yes),
Gabaroche (
Azor, 1932), Raoul Moretti
(
Un soir de réveillon, 1932), Reynaldo Hahn
(Ô
mon bel inconnu !, 1932), Christiné
(
Le Bonheur, Mesdames, 1934). Colette, critique
dramatique, braque sa jumelle noire sur Arletty
et vante « son regard chaviré et sa séduction directe ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une Belle Journée à Vous :coucoumarie: