«Whiteness studies» : il était une fois les Blancs…

L’historienne américaine Nell Irvin Painter publie une ambitieuse «Histoire des Blancs», qui montre que l’humanité s’est bien longtemps passée du concept de «races». Née en Europe au XVIIIe siècle, l’idée de la supériorité des «Caucasiens» jouera un rôle central dans la construction de l’identité américaine.

«Whiteness studies» : il était une fois les Blancs…

Elle raconte que l’idée d’écrire une Histoire des Blancs lui est venue en lisant le New York Times, chez elle, à Princeton. Une photo montrait Grozny, la capitale tchétchène, rasée par les Russes. «Une question m’est alors venue : pourquoi appelle-t-on les Blancs américains les "Caucasiens" ? Ça n’a aucun sens. Autour de moi personne n’avait de réponse. Tous me disaient s’être déjà posé la question sans jamais oser demander… Un non-dit.» On est en 2000 et Nell Irvin Painter (photo), historienne afroaméricaine jusqu’alors spécialisée dans l’histoire des Etats-Unis, se lance dans une longue recherche qui s’achèvera dix ans plus tard avec la parution, outre-Atlantique, de son livre The History of White People. Il vient d’être traduit et paraît ces jours-ci en France, aux éditions Max Milo.


«La plus belle race d’hommes, la géorgienne»

Sa quête la mène d’abord à Göttingen, en Allemagne, sur les traces du médecin Johann Friedrich Blumenbach (1752-1840), l’inventeur de la notion de «race caucasienne». Ses caractéristiques : «La couleur blanche, les joues rosées, les cheveux bruns ou blonds, la tête presque sphérique», écrit le savant dans De l’unité du genre humain et de ses variétés. L’homme classe dans cette catégorie «tous les Européens, à l’exception des Lapons et des Finnois», et l’étend aux habitants du Gange et de l’Afrique du Nord. «J’ai donné à cette variété le nom du mont Caucase, parce que c’est dans son voisinage que se trouve la plus belle race d’hommes, la géorgienne», conclut Blumenbach

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On peut le constater tous les jours, la question raciale est indissoluble de la question sociale. Aujourd'hui encore il faut imposer un quota de gens de couleur comme on dit à la télévision, dans les films. Et ça n'est qu'un exemple mineur de la réalité qui place encore et toujours le visage pâle (qui accessoirement passe son temps à vouloir avoir l'air bronzé sic ) au-dessus de la mêlée. Mais sur quels critères ? Je me pose encore toujours la question.

Surtout pour une question récente, celle des races

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L’humanité a donc passé le plus clair de son temps à se passer des «races». «Celles-ci sont nées au XVIIIe siècle dans les travaux de savants qui cataloguaient le monde entier : les plantes, les oiseaux, les rochers, les abeilles… et bientôt les êtres humains, dit encore l’historienne Nell Irvin Painter. Leur visée n’était pas raciste, mais chauviniste plutôt. Ethnocentriste.» a écrit:

J'ai lu dans un livre ( par ailleurs très intéressant : Pensée magique , pensée logique de Luc de Brabandere ) que notre perception du monde suppose l'existence a priori de catégories mentales . Le cerveau classe , trie parce que une de ses fonctions est la rapidité d'info

A l'inverse il existe des Noirs qui veulent se blanchir la peau.

Il me semble , pestoune que les critères sont avant tout physiques et/ou culturels . Pourquoi considérer l'homme pâle au dessus de la mêlée , je ne sais pas , ça n'a pas de sens scientifique .Peut-être parce que l'homme pâle s'identifie au groupe d'hommes pâles et qu'il a une certaine méfiance pour ce qui est différent ? il identifie la différence comme un risque ? et qu'en agitant la bannière de la supériorité il pense limiter le risque ?

D'autant que nos premiers ancêtres étaient africains donc plutôt noirs.... Alors la prétendue supériorité de l'homme blanc.... C'est du pipeau.

J'ignore le pourquoi des choses mais elles sont un fait. Les pâles se croient au-dessus et c'est bien pour cela que des noirs veulent se faire blanchir la peau, des asiatiques se débrider les yeux... (pour les brunes qui se teignent en blonde, je comprends pas et pourtant j'en suis )

La dominante blanche va disparaître peu à peu. Avec le réchauffement climatique, logiquement nous allons génétiquement muter et devenir plus sombre. Ouf tout le monde pareil demain ? Est-ce utopiste de ma part de l'espérer ?

Pestoune a écrit:

Ouf tout le monde pareil demain ? Est-ce utopiste de ma part de l'espérer ?

Peut-être, peut-être.... Mais connaissant la nature humaine, gageons que certains esprits malintentionnés sauront maintenir et trouver d'autres différences pour monter les uns contre les autres...