... "Mourons pour des idées, mais de mort lente"... Chantait Georges Brassens... Un texte à rapprocher de celui de Michel Sardou "En chantant..."
... Ces deux textes dans le monde où l'on vit aujourd'hui, de fanatismes exacerbés, d'engagements menés dans la violence, de sectarismes et de crispations, sont ceux d'artistes, de poètes et de chanteurs dont on ressent aujourd'hui, douloureusement l'absence...
Georges Brassens, un anarchiste, un libertaire, anticlérical de surcroît ; né à Sète le 22 octobre 1921 et décédé à Saint Gély-du-Fesc dans l'Hérault le 29 octobre 1981, dans sa chanson où il dit "mourons pour des idées, mais de mort lente", n'a jamais à mon sens, mieux exprimé ce que "être anarchiste, être libertaire -et même anticlérical"... Veut vraiment dire... A savoir : s'engager, défendre, dénoncer, exprimer (autant par le dire que par le faire) oui -si toutefois l'on s'engage, l'on défend, l'on exprime, l'on dit et l'on fait... En toute liberté c'est à dire sans se laisser influencer, entraîner, mener par un mode de pensée dominant, par la morale, par la religion, par tout ce que l'on entende dire de ceci ou de cela avec les préjugés, les jugements à l'emporte pièce, assortis... Tout cela dans une absence de réflexion, dans un "épidermisme" laminant et réducteur... Et en kilomètres de tweets, de messages, de vociférations, de criailleries, de propos, sur les réseaux sociaux, au bistrot du coin, entre voisins, entre connaissances...
Libertaire oui, anarchiste ou engagé même... Oui, mais sinon en tant que poète ou artiste tel Georges Brassens avec sa manière d'exprimer, du moins en tant qu'homme ou femme responsable et libre, lucide et réaliste dont l'écriture et dont la parole transmettent et parfois émeuvent et rayonnent sans jamais être des bâtons pout taper ou des fusils pour tuer...
"Mourons pour des idées, mais de mort lente" : il se trouve (et c'est étrange, surréaliste, stupéfiant)... Que l'on meurt aujourd'hui plus encore qu'hier dans le passé, davantage de mort lente pour des idées, en ce sens que les gens que nous sommes au quotidien, par nos comportements exacerbés, nos violences gestuelles et verbales, nos dénonciations, nos propos à l'emporte-pièce, nos crispations... Ne meurent quasiment jamais de mort violente dans un combat effectif où l'on paye de sa vie, mais meurent d'une maladie qui s'appelle le "mal vivre" (on arrive même à vivre très vieux de cette maladie qui est le "mal vivre")...
Georges Brassens, aujourd'hui mai 2019... Oh combien tu nous manques !
Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard
L'anarchie de Brassens c'est ce que nous appelons la grande Utopie, elle n'a rien à voir avec les attentats, le dépôt de bombes.... C'est le bon sens humanitaire qui devrait nous permettre de vivre ensemble dans le respect, la mise en commun, le partage sans avoir besoin de lois, de répressions, d'Etat.
Cette anarchie, là, je l'appelle, je l'espère, je la souhaite mais l'homme n'y est pas près. Il n'a pas bu sa coupe jusqu'à la lie. Et il faut qu'il en passe par là pour comprendre qu'il n'y a pas d'autres solutions pour bien vivre ensemble.
Mourrons nous plus aujourd'hui pour nos idées qu'hier ? Non je ne le crois pas. L'histoire de l'humanité est jalonnée de répressions, de bataille pour sa liberté, pour avoir des droits. Aujourd'hui comme hier, les combats continuent, ils changent simplement de forme, de fond. Des gens meurent encore de leurs idées. Dans les geôles de bien des pays, y compris aux USA. La torture existe toujours. La répression sanglante aussi. Même si le mal de vivre prend le pas avec des morts programmées, la mort dans la répression continue d'être.
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par tout ce que l'on entende dire de ceci ou de cela avec les préjugés, les jugements à l'emporte pièce, assortis... Tout cela dans une absence de réflexion, dans un "épidermisme" laminant et réducteur... Et en kilomètres de tweets, de messages, de vociférations, de criailleries, de propos, sur les réseaux sociaux, au bistrot du coin, entre voisins, entre connaissances...
Je ne peux qu'être d'accord , ajoute à ça le fait qu'on s'exprime de plus en plus en abréviations et en acronymes .
yugcib a écrit:
si toutefois l'on s'engage, l'on défend, l'on exprime, l'on dit et l'on fait... En toute liberté c'est à dire sans se laisser influencer, entraîner, mener par un mode de pensée dominant,
Le jeu consiste dès lors à se demander pourquoi on pense ce que l'on pense et donc à vérifier " cette toute liberté " Il ne suffit pas de penser ne pas se laisser mener ou influencer pour n'être pas influencé ., ni de prendre un chemin de traverse pour supposer ne pas l'être . Lorsque tu écris ce que tu écris , pourquoi le penses tu ? .. est ce bien une pensée hors cadre ? libre ?
Par ailleurs , je suis en accord avec Pestoune en ce qui concerne la répression . Elle a exprimé ce que je pense .
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"Comme on dit habituellement, la chanson est éternelle. Une erreur, je le crains : La chanson est en tant que chanson directement liée à l'existence de l'homme sur cette planète"
... A Smara : il y a deux cultures : celle qui nous vient de ce que l'on acquiert, découvre, apprend, autour de soi, par les autres, les gens, le monde... Et celle qui nous vient de l' "inné en nous" (de notre sensibilité, réflexion, observation personnelle, de notre "culture en nous" en quelque sorte... Les deux en fait, sont inséparables et aussi nécessaires l'une que l'autre. Et dans le sens de l'inséparabilité et de la nécessité conjointes, il ne peut y avoir d'indépendance absolue (totalement effective) de la pensée que l'on porte en soi (et du regard que l'on porte)... C'est par la différentiation (qu'il est possible de faire) entre la culture "hors soi" et la culture "en soi", que l'on peut s'approcher de l'indépendance d'esprit et de pensée, dont je parle plus haut...
... A Pestoune : Dans "mourons pour des idées mais de mort lente, de Georges Brassens" en "arrière plan" si je puis dire... Vient l'idée (la "contre-mais-nécessaire-idée") que lorsque notre liberté et notre vie (et celle de nos proches) est en jeu, en péril... Alors l'on peut -sinon l'on doit- mourir (se battre) pour des idées... A partir du moment où notre vie devient un tel enfer, qu'il n'y a plus rien à perdre encore, qu'il vaut mieux risquer de mourir plutôt que de vivre une vie invivable dans la privation de liberté, de ressources, dans la contrainte, dans la captivité...
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yugcib
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Les deux cultures (celle "hors soi" et celle "en soi") s'interpénètrent (en ce sens que celle "hors soi" entre en partie -plus ou moins importante- en soi ; et que celle "en soi" pénètre dans celle "hors soi"... Ce qui complique, ce qui rend plus complexe et surtout plus "évolutive" l'indépendance d'esprit et de pensée...
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A partir du moment où notre vie devient un tel enfer, qu'il n'y a plus rien à perdre encore, qu'il vaut mieux risquer de mourir plutôt que de vivre une vie invivable dans la privation de liberté, de ressources, dans la contrainte, dans la captivité...
Ce sont des combats qu'on ne mène pas individuellement mais pour la collectivité. Il y a des âmes qui se sacrifient pour que la vérité, la justice, l'égalité soient pour tous. Tout le monde n'est pas capable de tels sacrifices. C'est pourquoi nous les moutons sommes tellement plus nombreux que les âmes se sacrifiant pour une cause juste. Lorsque la répression emplit les geôles et les cimetières, la majorité courbe le dos sous le poids du fléau.
Smara est absente pour quelques jours. Elle te répondra sans doute à son retour Oui on devrait tous se battre ensemble et nous serions mieux entendus. On devrait et pourtant....
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poussinfanget
11 ans de Petite Feuille ♥
Merci de votre amitié
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Un grand merci pour ta fidélité et pour ta gentillesse
Félicitation pour ton grade "V.I.P.+"
J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
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Nous avons , je le crois , en nous , cette faculté d'improvisation à partir de ce qui nous avons reçu . Cette " improvisation" fait partie de notre unicité . Nous avons tous , je le crois aussi, une façon unique d'être au monde. La liberté , la liberté créatrice vient , je suis en accord avec toi , de la juxtaposition de ce qui est la règle , la norme et de sa transgression .
Par ailleurs je suis en accord avec Pestoune , déposer sa vie pour la liberté ,la justice ce n'est pas à la portée de tous . Ce ne sont pas des combats qu'on mène par défaut . Et comme elle , je pense que nous sommes majoritairement encore des spectateurs , enfermés dans notre caverne platonicienne .