Donner plus de droits aux animaux, est-ce réduire ceux des humains ?

10/11/2010

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(...) En effet, tous les animaux n’ont pas les mêmes intérêts, mais ils ont tous, par contre, intérêt à ne pas souffrir. Si ainsi, une souris souffre ou ressent la douleur telle qu’un humain la ressent, pourquoi devrait-on utiliser cette souris pour une expérience douloureuse alors que nous n’utiliserions pas l’être humain pour cette même expérience ? Ceci est défini comme l’égalité de considération des intérêts. L’égalité de considération (à ne pas souffrir par exemple) n’est pas, selon Peter Singer ou Cass R. Sunstein, la même chose que l’égalité des vies.source

Donner plus de droits aux animaux, est-ce réduire ceux des humains ? Vos réactions ..

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Invité

Il me semble que l'être humain s'est octroyé suffisamment de droits et bien peu de devoirs sur cette planète pour en laisser aux autres.
Il ne s'agit pas de spécisme mais d'un droit à la vie libre dans les conditions prévues par la nature à chacune des espèces allant de nos animaux domestiques aux insectes en passant par la flore.

La terre n'est pas prévue pour l'humain seul. Mais par notre façon de vivre, on dénie aux autres espèces le droit de vivre comme la nature l'a prévu.

Prélever un animal pour se nourrir, oui nous sommes en haut de la chaîne alimentaire mais dans le respect des conditions de vie de l'espèce, dans le respect d'un abattage sans souffrance, sans tortures.

11/10/2018

Non donner plus de droits aux animaux, ce n'est pas réduire ceux des hommes. Mais au contraire (re)donner aux animaux une place qui qui a été amoindrie par l'homme qui, depuis trop longtemps pense que la Terre est la sienne alors que comme tu le souligne Pestoune, ils la partagent avec les animaux et toutes les espèces végétales.

Et comme le souligne d'article, pourquoi fait-on subir aux animaux de laboratoire (par exemple) ce que l'on ne ferait pas subir à l'homme ? De quel droit se sent-on, se croit-on supérieurs aux animaux qui sur bien des plans nous donnent des leçons d'amour, de partage, d'amitié interespèces etc... dont on devrait bien s'inspirer !

Comme le dit Pestoune (bien mieux que moi), les animaux quels qu'ils soient ont le droit de vivre sur Terre sans avoir à subir l'homme et ses abus.

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"Le racisme et la haine ne sont pas inscrits dans les péchés capitaux. Ce sont pourtant les pires" - Jacques Prévert

11/06/2012

c'est vrai

à quand le droit de vote pur tous les animaux

il y a déjà de vipères et des ours mal léché qui votent oui

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30/08/2018

Lilly89 a écrit:: Non donner plus de droits aux animaux, ce n'est pas réduire ceux des hommes. Mais au contraire (re)donner aux animaux une place qui qui a été amoindrie par l'homme qui, depuis trop longtemps pense que la Terre est la sienne alors que comme tu le souligne Pestoune, ils la partagent avec les animaux et toutes les espèces végétales.

Et comme le souligne d'article, pourquoi fait-on subir aux animaux de laboratoire (par exemple) ce que l'on ne ferait pas subir à l'homme ? De quel droit se sent-on, se croit-on supérieurs aux animaux qui sur bien des plans nous donnent des leçons d'amour, de partage, d'amitié interespèces etc... dont on devrait bien s'inspirer !

Comme le dit Pestoune (bien mieux que moi), les animaux quels qu'ils soient ont le droit de vivre sur Terre sans avoir à subir l'homme et ses abus.

Je plussoie entièrement Lilly, les humains se croient supérieur sur tellement de choses, c'est affligeant…

Il est tellement facile de faire des expériences sur des animaux qui ne peuvent ni se défendre, ni s'exprimer… Ils sont beaucoup plus humains que nous, et on a beaucoup a apprendre des animaux.

Arrêtons de vouloir nous prendre pour dieu, de nous croire tout permis, et de vouloir disposer de tous et de tout à notre guise, le retour de bâton pour l'humanité arrivera tôt ou tard.

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Invité

papacoz a écrit:: il y a déjà de vipères et des ours mal léché qui votent

ben oui toi et moi votons Very Happy

11/06/2012

je n'aurai pas osé le formuler comme çà haha

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Invité

Bah appelons un chat, un chat chise

Invité

Assurément , donner des droits aux humains a réduit le droit des animaux .
Si il est vrai que nous sommes des animaux , je me demande quelle serait la réponse des autres animaux si ils pouvaient répondre à la question ...
Il ne s'agit pas , je crois , de savoir qui a plus de droits que qui . Il en va du respect de la vie pour elle même.
Qui croyons nous que nous sommes pour décider que telle espèce à plus ou moins de droit de vivre qu'une autre, de supposer de son degré de souffrance , de supposer que tout nous est dû au prétexte que nous avons des pouces préhenseurs ?
Et si il est questions de droits , il est aussi question de devoirs .

22/04/2019

Quand est-ce que l'homme arrêtera de se croire tout permis en détruisant la planète et en exterminant les espèces animales les unes après les autres ? Voilà la question qu'il faudrait vraiment se poser.

L'homme s'est octroyé tous les droits et c'est bien ça le problème : il pense que rien ne lui est interdit si bien qu'il fait tout et n'importe quoi sans même se préoccuper une seule seconde des conséquences de ses actes.

Le droit des animaux ? A quel moment l'homme s'en est préoccupé ?

S'il y avait une justice dans ce monde, on devrait subir tout ce qu'on a fait endurer aux bêtes par le passé.

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"The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams" - Eleanor Roosevelt

13/05/2019

... La Bible dit (dans la Genèse je crois) que l'homme a pouvoir sur les animaux et sur toutes choses vivant sur la terre, les airs, les mers (en gros c'est à peu près cela qui est dit)...
Mais le pouvoir, ce n'est ni la domination ni l'exploitation ni la destruction ; c'est une relation...
Cela dit, si j'étais cheval au 21 ème siècle, je n'aurais sans doute pas dans ma tête le souvenir des batailles napoléoniennes où mes semblables tiraient des canons dans les plaines de Russie...

Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard

10/11/2010

yugcib a écrit:: Mais le pouvoir, ce n'est ni la domination ni l'exploitation ni la destruction ; c'est une relation...

il a fallu attendre "Montaigne, Darwin, Gandhi, Victor Hugo, Émile Zola ou encore Rousseau" qui ont participé à une philosophie visant au respect et à la libération du monde animal ( faut que je vous retrouve un film là dessus ) !! et aujourd'hui on considère et c'est tant mieux ... que tout animal est un individu à part entière !

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Invité

yugcib a écrit:: Mais le pouvoir, ce n'est ni la domination ni l'exploitation ni la destruction ; c'est une relation...

Tout à fait d'accord avec toi , c'est en effet son sens initial .
Tant que nous ne comprendrons pas que nous sommes des êtres en relation , que cette relation nous lie à tout , que nous sommes inter dépendants de tout nous nous acheminerons vers l'extinction .

14/09/2017

entre l'animal de compagnie et l'homme c'est une complicité chacun doit respecter l'autre

chacun doit donner de l'amour mais il y à des règles pour que tout se passe dans l'harmonie

pour les animaux de ferme surtout ceux qui servent à la consommation là franchement c'est assez lamentable pauvres bêtes

pour répondre à la question je ne vois pas en quoi le droit des animaux réduirait celui des hommes

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13/05/2019

... Tous les mammifères (souris, rat, écureuil, vache, chien, chat...) souffrent très exactement de la même façon que nous, les humains... (Similitude système nerveux, tissus, organes, viscères...
En ce qui concernent les insectes (par exemple les fourmis et les termites, les coléoptères, les mouches, etc., si la morphologie (système nerveux, organes, tissus) est différente, les insectes ont une perception/sensation de la souffrance complètement différente des mammifères et de l'humain... Dans un certain sens (il faudra d'ailleurs que je complète et enrichisse les informations que j'ai pu avoir à ce sujet)... Par exemple quand une fourmi est amputée d'une patte, les autres fourmis de la communauté (de la fourmilière) "ressentent" l'amputation de leur congénère (curieux n'est-ce pas?)... Cependant la perception même (la sensation) de souffrance, est différente (la fourml "souffre" d'une autre façon (tout aussi égale mais différente)...
En ce qui concerne les végétaux, par exemple quand on coupe (sectionne) la tige d'une plante, ou qu'on lui arrache des feuilles, là aussi on peut parler de "souffrance différente" : la "souffrance" alors se traduit par le fait que la plante réagit en fonction du traitement qu'on lui fait subir...
Conclusion : tous les êtres vivants animaux et végétaux souffrent...

Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard

26/01/2014

Les chats dominent déjà largement les humains. Ainsi (bien qu'étant moi-même un chat) je suis CONTRE leur accorder le droit de vote.

"Vos lois sont assurément égales pour tous, sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec vos lois sacrées."

26/01/2014

Les chats ne sont pas des chiens. Nom d'un chien !!!!!!

"Vos lois sont assurément égales pour tous, sauf pour ceux qui ne sont pas d'accord avec vos lois sacrées."

13/05/2019

Derrière la maison où j'habite dans les Landes, il y avait "dans le temps" une ferme où tous les ans début janvier l'on tuait le cochon...
Je l'ai vu de mes propres yeux puisque assez souvent en me promenant j'allais "voir le cochon " de la ferme dans sa baraque, le cochon chaque fois (une fois par jour les jours ordinaires de l'année) que l'on s'approchait de lui afin de le soigner, lui donner à manger, jamais il ne manifestait la moindre crainte...
En revanche le jour de la tuaille, alors qu'on s'approchait de lui exactement de la même façon que les autres jours, eh bien ce jour là, d'instinct, il savait que l'on n'allait ni le soigner ni lui donner à manger... Et il ne se laissait pas approcher, il criait et il fallait aller chercher une corde pour le tirer... Inutile de vous dire que le fermier, que le cochon voyait tous les jours, n'avait pas à la main de couteau, c'était le boucher (que le cochon ne voyait pas) qui attendait assez loin...

Cette écriture de moi, aussi immense, je la résume par mon visage et par mon regard

10/11/2010

yugcib a écrit:: Et il ne se laissait pas approcher, il criait et il fallait aller chercher une corde pour le tirer... Inutile de vous dire que le fermier, que le cochon voyait tous les jours, n'avait pas à la main de couteau, c'était le boucher (que le cochon ne voyait pas) qui attendait assez loin...

de mes 6/7 ans en 1950/60 , je me rappelle aussi ce moment là ... ce qui était comme banal à mes yeux d'enfant, car tous les ans avec mes parents, frère et sœur on allait tuer le cochon à la ferme. Aujourd'hui je ne pourrais plus, ça me serait insupportable !

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