En réalité, les chiffres arabes connus dans le monde entier sont indiens ! En effet, les chiffres sont apparus au IVe siècle, lorsque les Indiens remplacèrent chaque valeur de 1 à 9 par un symbole.
Des chiffres indiens
Au VIIIe siècle, les Arabes retranscrivirent ces symboles dans leur système d’écriture : les chiffres arabes étaient nés, mais ils n’ont d’arabe que la graphie, et s’appellent d’ailleurs « indiens » en langue arabe.
Si les Arabes n’ont donc pas inventé les chiffres, c’est toutefois par ces grands mathématiciens que les chiffres sont arrivés en Europe.source
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pas des symboles, mais le boulier qui est une calculatrice extraordinaire !!!
Le boulier est sans doute un des plus anciens instruments d'aide au calcul de l’histoire de l’humanité.
Les Grecs utilisaient des tablettes recouvertes de sable ou de poussière, les « abaques » (du grec abaks - akos tablette servant à calculer5ou de l'hébreu אבק, signifiant poussière). Le boulier chinois ou suan pan (ch. trad. : 算盤 ; ch. simp. : 算盘 ; py : suànpán). Il semble dater du XIIIe siècle voire plus tôt (on en trouve une illustration probable sur un ouvrage datant du XIIe siècle) mais sa véritable diffusion date du XVIe siècle6. Sa ressemblance avec le boulier romain peut laisser penser qu'il dérive de celui-ci7 mais il est plus probablement dérivé de l'ancien système de calcul chinois avec baguettes6. Sur chaque tige, on trouve cinq boules représentant une unité et deux boules représentant cinq unités, séparées par une barre centrale. Le boulier japonais ou soroban. Il a progressivement perdu, par rapport au boulier chinois, deux boules (une boule de valeur 1 et une boule de valeur 5). Le boulier dit russe ou Stchoty (Счёты), utilisé également en Iran sous le nom de Tchortkeh et en Turquie sous le nom de coulba, est formé de tiges portant dix boules de valeur 1. Le boulier-compteur ou d'école a été utilisé dans les des écoles enfantines françaises jusqu’au XVIIIe siècle, variante probable de l’instrument russe. Dans le monde entier, les bouliers ont été utilisés dans les écoles maternelles et primaires comme une aide à l'enseignement de l'arithmétique. Dans les pays occidentaux, un cadre de perles semblables au boulier de Russie, avec un cadre vertical (voir image du boulier d'école). Il est constitué de dix perles de bois sur dix tiges. Ce type de boulier est utilisé pour représenter des nombres sans utiliser la valeur de position. Chaque perle et chaque tige horizontale a la même valeur, et utilisées de cette façon, il peut représenter des nombres entiers de 0 à 100. En utilisant les valeurs de position comme montré dans l'image, il peut aussi représenter des nombres entiers de 0 à 11 111 111 111 110, ou bien des nombres avec trois décimales après la virgule, de 0 à 11 111 111 111,110. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je ne connais pas d'autres symboles pour calculer outre les chiffres et les signes , ils constituent une " abstraction " Avant d'y arriver , faut concrétiser , on calcule " sur les doigts" , puis on fait des " tas de ... "
Alan Turing en combinant le " 0" et le "1" a lié définitivement la notion de calcul à la " machine"
du Moyen-âge à la Révolution, on calculait avec l'abaque...
GERBERT D’AURILLAC
Gerbert d’Aurillac, né vers 938, est d’abord novice au couvent de Saint-Géraud, où il apprend tout ce qu’on peut lui enseigner. Son supérieur, conscient de son intelligence exceptionnelle, l’envoie en Catalogne au monastère de Santa Maria de Ripoll qui a servi d’intermédiaire entre les mondes chrétien et musulman. C’est là, qu’il apprend le système de numération et les méthodes de calcul d’origine indienne. Une autre version de l’histoire veut que, pour son initiation au calcul indo-arabe, Gerbert d’Aurillac soit allé lui-même jusqu’à Séville, à Fès et à Cordoue, et qu’il se soit introduit dans les universités arabes sous le déguisement d’un pèlerin musulman. Quoi qu’il en soit, il possède alors une connaissance parfaite des chiffres indo-arabe et de leur numération. Sa sagesse et ses capacités diplomatiques font qu’il se fait de nombreux amis. Après avoir été archevêque de Reims, il devient pape en 999 sous le nom de Sylvestre II et meurt en 1003. C’est bien lui qui est à l’origine de l’introduction des chiffres indo-arabes en Europe occidentale....