Le joueur peut réaliser des plus-values financières phénoménales et se retrouver (virtuellement) riche, grâce à ce légume.
Emménager sur une île restée à l’état sauvage, fabriquer des meubles et des objets avec les ressources naturelles locales, former une communauté bienveillante avec ses voisins… Vu de loin, Animal Crossing semble être une douce utopie anticapitaliste. Ce serait passer à côté d’une mécanique centrale de ce jeu vidéo: agrandir son patrimoine et rembourser des dettes.
Que ce soit pour bâtir puis agrandir sa maison, construire des ponts, ou bien préparer des parcelles pour accueillir de nouveaux habitants, le joueur va devoir contracter des emprunts virtuels de plus en plus faramineux auprès de Tom Nook. Ce raton laveur emblématique de la série Animal Crossing est à la fois promoteur immobilier et banquier d’un genre nouveau: il prête de l’argent à taux zéro et laisse son débiteur le rembourser à son rythme.
Sur le papier, rien n’empêche le joueur de ne jamais honorer sa dette. Mais il est difficile de résister à l’autre attrait principal d’Animal Crossing : bâtir le plus beau village possible Visiter le site officiel