Parfois éclipsé par son charismatique frère aîné, Jean-Louis Servan-Schreiber, mort samedi à l'âge de 83 ans, s'est imposé comme un puissant patron de presse à l'américaine, à la tête de L'Expansion et de Psychologies notamment.
Dans cette dynastie aux racines prussienne et juive, à côté d'Emile, Robert, Jean-Claude, Marie-Claire, Brigitte (Gros), Christiane (Collange) et bien sûr Jean-Jacques, fondateur de L'Express et esprit brillant, le benjamin est lui aussi parvenu à se faire un prénom.
Né le 31 octobre 1937 à Boulogne-Billancourt, Jean-Louis rêve, adolescent, de devenir psychanalyste.
Mais, dans ce clan, la presse est une affaire de famille. Aussi, à sa sortie de Sciences-Po en 1960, il intègre tout naturellement, comme journaliste, le quotidien économique Les Echos, cofondé par son père, avant de rejoindre L'Express de son frère.
Fasciné par les Etats-Unis où il séjourne régulièrement -il enseignera même à l'université de Stanford-, Jean-Louis en importe une certaine vision du management et de la presse. Les deux frères transforment l'hebdomadaire en premier "newsmagazine" de France...actu-orange.fr/société ...ICI
@"Gustine"....Illustre famille ... Qu'il repose en Paix ...